La Lettre de ToutEduc n° 36, 23 juin 2010
Paru dans La lettre le mercredi 23 juin 2010.
Que vaut la signature de l'Etat? La Cour administrative d'appel de Nancy, dont nous verrons ci-dessous qu'elle remet en cause le sens de la loi sur les signes religieux, considère, en termes juridiques et policés, que "les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent", pour reprendre la formule prêtée à Charles Pasqua. L'affaire est, à première vue, très banale. Un village du Jura apprend que le poste de l'enseignant qui fait la classe à une vingtaine d'enfants, étant supprimé, il devra fermer son école. Or le Premier ministre a signé en 2006 une "Charte" sur l'organisation des services publics en mileu rural, laquelle prévoit notamment que "les autorités académiques informeront les exécutifs locaux concernés, deux ans avant les projets d’ouvertures ou de fermetures de classes du 1er degré". Très logiquement, la commune, prévenue en février pour la rentrée suivante, fait valoir que le délai n'a pas été respecté. Le ministère explique qu'une charte est "dépourvue de toute valeur réglementaire" et la Cour d'appel confirme: elle n'a pas de "portée impérative" (cliquez Un village, une école? ou Que vaut la parole de l'Etat? (Cour d'appel de Nancy) pour davantage de détails et accéder au texte du jugement). On peut débattre à l'infini: Saint-Didier est-elle vraiment une commune rurale? Les classes uniques sont-elles moins performantes que les classes par niveaux? Reste une formulation que pourront méditer toutes les organisations signataires de chartes... (Saluons pourtant un effort de transparence: les recueil des lois et réglements est enfin accessible en ligne,Au JO des 11, 16 et 17 juin: le RLR, le tutorat, un CREPS, un IGAENR, le japonais, les sourds, la FPH)
Les paroles d'un ministre ont-elles davantage de valeur? Luc Chatel devait annoncer début juin un "plan numérique". On se souvient qu'un député, Jean-Michel Fourgous, lui avait remis un rapport enthousiaste ("Réussir l'école numérique": quelles chances d'emporter l'adhésion?), les TICE (en bon français, les ordinateurs dans les classes) allaient bouleverser la pédagogie. Les enseignants, sans qu'il soit besoin de les former ni de mener de lourdes batailles idéologiques, allaient changer, abandonner leur position magistrale et venir aux côtés des élèves. Et puis ... plus rien. Peut-être n'est-ce que partie remise et l'utilisation des millions du grand emprunt sera-t-elle annoncée un autre jour? Peut-être, en ces temps de disette, préfère-t-on les mettre ailleurs? A moins, et c'est un excellent connaisseur du dossier, Bruno Devauchelle, qui le suggère (Le discours sur l'informatique à l'école abandonné? (B. Devauchelle)), que le ministre n'ait compris que ce n'était pas un dossier porteur. L'informatique fait peur, et l'école n'est pas prête à prendre sa part des grands bouleversements économiques, sociaux, culturels, qu'elle induit. Pourtant, depuis des années, l'Etat a affirmé le contraire, et les collectivités, qui équipent les écoles, les collèges, les lycées, l'ont cru. La partie n'est pas jouée, mais une manche l'est sans-doute, et les partisans de "l'école sanctuaire" seraient en passe de l'emporter.
Ce divorce entre l'Ecole et la société, que pointe Bruno Devauchelle, Gilles Moindrot, l'ancien secrétaire général du SNUIPP-FSU aimerait bien le conjurer. C'est pouquoi il a proposé, avant de quitter ses fonctions une "votation citoyenne sur l'école" (SNUIPP: Gilles Moindrot propose une "votation citoyenne sur l'école"). Le SNES pour sa part, interpelle les partis de gauche. Que feront-ils en cas d'alternance? Au-delà des belles paroles, ont-ils des projets pour notre système éducatif (Second degré: le Snes interpelle les partis de gauche sur leur projet)? Peuvent-ils sortir de la querelle sur les moyens et lutter contre les discours "déclinistes"? Quant aux enseignants eux-mêmes, ils sont ambivalents, si l'on en croit un sondage: les professeurs des écoles (les "instituteurs") ne croient pas qu'ils puissent faire réussir tous leurs élèves dans l'école telle qu'elle est, mais ils sont convaincus que ce serait possible dans une école "transformée" (Des enseignants du primaire, satisfaits de leur profession, mais ils souhaitent une "école transformée". (Sondage SNUIPP)). Le sondage ne va pas très loin sur les transformations ils attendent, ni ce qu'ils entendent-ils par "réussite". Mais, quelles que soient les insuffisances de leur réflexion, ou plutôt du questionnaire qui en donne l'image, ils ont raison de croire à l'éducation. Une étude britannique confirme l'intuition de Hugo, ouvrir une école, c'est fermer une prison (Des écoles pour fermer des prisons (étude britannique)).
A condition que l'école ne soit pas un lieu de désespérance. Une autre étude nous invite à faire attention: de très jeunes adolescents et pré-ado se suicideraient, ou tenteraient de le faire, pour échapper au harcèlement et aux "petites" violences qu'ils subissent de la part de leurs "camarades" (Harcèlement entre enfants à l'école: lever le flou sur les tentatives de suicide. (étude anglaise)). A condition que les personnels de direction puissent répondre aux attentes (L’Observatoire International de la Violence à l’Ecole s'intéresse aux personnels de direction.). A condition aussi qu'on lutte sérieusement contre les inégalités filles-garçons (Egalité de genre: que fait-on pour les garçons? (Eurydice)), et notamment celles qui frappent les garçons (Egalite de genre: Jean-Louis Auduc commente le rapport Eurydice).
Encore faut-il que la réussite ne soit pas jaugée à la seule aune des statistiques. Nous avions déjà vu des spécialistes des sciences de l'éducation dénoncer la naïveté des économistes ("La Malette des parents", une étude vivement contestée (OZP)). Cette fois-ci, c'est le Céreq, un organisme pourtant habitué à mettre les chiffres en colonnes qui décrit les limites d'une approche purement économique ([#2012]). Ne désespérons pas: sur le terrain, des gens travaillent avec générosité, et l'inspection académique du Nord a recensé les moyens dont ils disposent pour lutter contre le décrochage (Décrochage scolaire: une recension des ressources (IA du Nord)). Un collège de Toulon a pu sérieusement améliorer ses résultats en modifiant les horaires, ce qui n'a pas coûté un sou (Rythmes scolaires: comment un collège de Toulon améliore ses résultats en modifiant les horaires). En réalité, face aux prescriptions officielles, les enseignants ont de réelles marges de manoeuvre, s'ils s'en emparent (Quelle marge de manoeuvre pour les enseignants, face aux prescriptions officielles? (thèse)).
Voici les autres informations des 15 jours écoulés:
PJJ. La ministre de la Justice signe une circulaire sur la place que la direction de la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse) doit prendre dans les instances départementales de la protection de l'enfance. Certes, le recentrage "de l’activité des services publics sur la mise en œuvre des mesures pénales" est confirmé, mais l'accent est mis, aussi sur les jeunes "les plus en difficulté" (La PJJ protectrice de l'enfance (circulaire)). Faut-il y voir un pas en arrière, après qu'eurent été dissociés les jeunes délinquants et les jeunes qui doivent être protégés? A moins que l'Etat cherche à reprendre pied dans un domaine qu'il a laissé aux collectivités?
Signalons par ailleurs une étude flamande qui montre que la moitié des jeunes placés en institution retombe dans la délinquance (La moitié des jeunes placés en institution retomberait dans la délinquance (étude flamande).).
TERRITOIRES. Les jeunes contribuent-ils à la vie sociale et culturelle des territoires? Oui, bien sûr, mais ils "conçoivent leur engagement comme une résistance aux difficultés rencontrées dans la société, à des manques" et sans s'identifier "à une catégorie reconnue du social ou du politique". Une étude de l'INJEP montre ainsi que les élus "Jeunesse" vont devoir ajuster leurs visions à une réalite changeante (Comment les initiatives des jeunes dynamisent-elles les territoires? (étude de l'Injep)), d'autant qu'une autre insiste sur la difficulté de définir la jeunesse comme une catégorie ("Jeunes riches et jeunes pauvres": sortir de définitions trop générales (revue de l'INJEP)).
Un sociologue américain, Richard Sennett, nous propose de mieux reconnaître "ce que sait la main", et donc à lier sur les territoires, éducation populaire, éducation permanente et formation continue (Lier éducation populaire, éducation permanente et formation continue (Richard Sennett)). Mais qu'est-ce qu'un territoire? Alors que la Cour des comptes nous invite à définir "l'aire d'attraction" d'un établissement scolaires (Définir "l'aire d'attraction d'un établissement" (Cour des comptes)), les responsables éducation des collectivités nous demandent si la bonne échelle n'est pas européenne ([#1966]).
JURISPRUDENCE. Plusieurs décisions de justice vont faire grincer quelques dents. Outre la décision signalée ci-dessus, la Cour d'appel de Nancy interdit aux établissements de prohiber les couvre-chefs. A chaque lycée de prouver que tel foulard ou bandana est effectivement porté comme un signe religieux ostensible (Couvre-chef: un lycée ne peut pas en interdire le port (Cour d'appel de Nancy)). Serions-nous revenu à la situation antérieure à la loi, qui voulait éviter aux établissements de faire du cas par cas?
Le Conseil d'Etat a été saisi d'une requête de plusieurs associations et syndicats, au sujet du financement par les communes des écoles privées d'une autre commune. Il rejette leur requête, mais il en profite pour détailler toutes les dépenses du privé susceptibles d'être financées sur fonds publics, dont "le coût des transports pour emmener les élèves de leur école aux différents sites pour les activités scolaires (piscine, gymnase, ...)" et, à défaut "des dépenses d'acquisitions de matériels informatiques", "les dépenses de location". Gageons qu'aucun établissement privé n'achètera à l'avenir d'ordinateurs qui peuvent être loués (Enseignement privé et dépenses de fonctionnement, la décision du Conseil d'Etat).
Par ailleurs, ce même Conseil d'Etat a eu à statuer sur la retenue sur salaire d'une enseignante qui avait exercé son "droit de retrait" après des incidents violents dans un lycée. Dès lors que l'Etat avait pris des mesures pour y rétablir la sécurité, elle devait reprendre le travail, même si son employeur ne l'en a pas avertie (Droit de retrait: le Conseil d'Etat précise les conditions de reprise du travail). Autrement dit, elle ne pouvait rester chez elle en attendant que la situation s'arrange. Interrogée sur la situation d'un proviseur dont les attitudes étaient manifestement peu conformes à celles qu'on attendrait d'un représentant de l'autorité, la Cour d'appel de Versailles a considéré qu'il avait néanmoins des qualités, et qu'il devait retrouver ses fonctions, dans un lycée qu'il a quitté dans une situation de blocage avéré (Les qualités d'un proviseur vues par la Cour d'appel de Versailles), au risque de voir se reproduire les dysfonctionnements qui avaient motivé sa mutation d'office.
De nombreux parents portent plainte contre l'Etat, pour dénoncer le non-remplacement des enseignants absents (Non-remplacement des professeurs en primaire: 132 parents portent plainte contre le ministère.) ou le fichier "base-élèves" (Fichier base élèves: Face aux plaintes des parents, la CNIL estime les soupçons "dépassés".). Nous n'en sommes qu'à la première étape du processus judiciaire, et donc très loin de décisions faisant jurisprudence, mais, sur la seconde affaire, et selon nos informations, la CNIL estimerait dépassés "les soupçons" et les risques d'utilisation de ce fichier à d'autres fins que pédagogiques. Ce qui n'empêche pas le "Réseau des enseignants du primaire en résistance", qui a amplement dénoncé ce "fichage" de préparer sa 2ème université d'été.
ELEVES. La polémique, après la publication des fiches de méthode du ministère pour réduire le nombre des emplois d'enseignants (Yémen: scolariser 100% des enfants d'ici 2015). Et chez nous, qu'en est-il dans les "ZEP" et autres établissements où le nombre des élèves par classe devrait diminuer sérieusement? En attendant le rapport de l'Inspection générale, qui semble promis ... à rester dans les tiroirs, le SNUIPP a mené l'enquête (Education prioritaire: qu'est-ce que ça change?) : - 2,25 en maternelle et - 1,65 en élémentaire. Chacun jugera du sérieux de l'effort. Une étude internationale porte d'ailleurs sur la répartiton des élèves dans les classes et dans les établissements pour assurer l'égalité des chances (Comment répartir les élèves pour assurer l'égalité des chances? (comparaison internationale)). Elle ne donne pas de conclusions péremptoires, mais dit toute l'importance du sujet.
Une information beaucoup plus "terre à terre", concerne les parents qui envoient une demande de bourse hors-délai: ce n'est pas au chef d'établissement qu'il revient de statuer sur leur acceptabilité (Bourses pour les lycéens: ce n'est pas au chef d'établissement de refuser les demandes hors délai)
PUBLIC-PRIVE. Trois associations viennent de se voir reconnaître le statut d'associations complémentaires de l'enseignement public, dont "Entreprendre pour Apprendre", dont le "but est d’initier les publics scolaires à la vie économique" et qui "contribue pour cela à la création de mini-entreprises" dans les collèges et lycées (Trois nouvelles associations complémentaires de l'enseignement public (BO)). Un colloque récent portait sur la place des mécènes dans l'éducation (ici). Constatons seulement que de nombreuses associations, dont l'action auprès des élèves est de qualité, seraient mortes depuis longtemps si elles avaient dû attendre des subventions, qui, lorsqu'elles sont promises, ne sont pas pour autant versées. Heureusement que des fondations d'entreprise interviennent. Leur argent n'a pas d'odeur!
HANDICAP. Le ministère vient d'ailleurs de signer des conventions pour que des associations prennent le relais, et embauchent les AVS (auxiliaires de vie scolaire) que l'Etat ne peut réembaucher sans être obligé de leur proposer un CDI, ce qu'il veut éviter alors qu'il tente de réduire le nombre de ses agents. Très pudiquement, il explique qu'il "améliore" les conditions financières des partenariats déjà passés l'année dernière (Accompagnement des enfants handicapés: le gouvernement "améliore" les conditions financières "), une façon de reconnaître que ceux-ci ne tenaient pas suffisamment compte des charges salariales, des frais de gestion, ni de l'accompagnement des enfants hors de l'école.
L'UFCV lance une enquête "handicap et vacances". Car si beaucoup d'efforts ont été faits pour l'intégration scolaire, en a-t-il été de même sur les lieux de villégiature (Handicap et vacances: une enquête de l'UFCV)?
PEDAGOGIE. On connaît l'attachement des parents, des élèves et des enseignants aux notes, sur 10 ou sur 20. Le Québec fait d'ailleurs, partiellement, machine arrière à ce sujet et limite aux disciplines principales l'évaluation par compétences (Evaluations: le Québec revient au bulletin de notes axé sur les "disciplines".), les autres étant notées. Et pourtant, dans un collège des Ardennes, on supprimera les notes à la prochaine rentrée, après avoir expérimenté dans une 6ème, puis une 5ème, et une 4ème "des évaluations par compétences dans toutes les matières" (Les classes sans notes, ça marche! (collège de Revin, Ardennes)). Ailleurs, on fait le bilan d'un d'un "espace parent" créé dans un collège du Val-de-Marne (Parents et école: Le conseil général de Val de marne fait le bilan de la création d'un "espace parent" à l'école.), ou celui des médiateurs scolaires (Absentéisme scolaire: Le bon bilan des médiateurs de réussite scolaire (presse locale)). Cela suffirait-il à démentir Jean Houssaye, pour qui la principale fonction de l'innovation pédagogique serait de justifier l'institution (L'innovation pédagogique est détournée pour "justifier l'Institution en tant que telle" (Jean Houssaye))? Certainement pas. Et ces initiatives, pour louables qu'elles soient, ne permettent pas d'envisager les nouvelles façons d'apprendre dans un contexte où se mêlent "réseaux sociaux, innovations en perpétuel renouvellement, marchés officiels du savoir, marchands de données en devenir ou clandestins sur fond de créativité sans limite [et de] découvertes scientifiques majeures" (Comment apprendront les enfants demain? (publication)). D'ailleurs, les réseaux sociaux, utilisés en Suisse pour la formation des enseignants (Un "réseau social" pour la formation des enseignants. (Recherche suisse)) ne peuvent-ils pas contribuer à donner un sens nouveau au travail scolaire? En revanche, la recherche ne devrait-elle pas s'attaquer à une "évidence": les stages en entreprise sont souvent perçus comme positifs par nature (A quoi servent les stages en entreprises?). Ne contribuent-ils pas à la reproduction sociale (Stages en entreprise: la reproduction sociale (Rue89))?
Les déboires de l'équipe de France inspirent les commentateurs. Pour certains, que nous préférons ne pas citer, les joueurs sont à l'image des banlieues dont ils sont issus. Emmanuel Davidenkoff pour sa part, compare Raymond Domenech à un mauvais principal de collège, ou à l'enseignant d' Entre les murs, qui tente, par la démagogie, de pallier ses insuffisances. "Au cinéma, ça peut sembler 'sympa'. Dans la vraie vie, c’est ravageur." (L'équipe de France comme un collège mal géré (E. Davidenkoff)) Pour avoir une idée plus juste, et plus valorisante des mutations du métier d'enseignant, mieux vaut consulter le "rapport d'activité" d'un professeur dans un RAR (en bon français, une zone particulièrement prioritaire, Etre enseignant: une image d'un métier qui change (OZP)).
ENFANCE. Les "états généraux de l'enfance" se sont achevés, discrètement, le 16 juin, et le site publie une brochure téléchargeable qui détaille celles des préconisations faites dans les divers ateliers qu'a retenues par le Gouvernement (Etats généraux de l'enfance: Nadine Morano publie le catalogue des mesures retenues). La "Voix de l'enfant" dénonçait par avance leurs insuffisances ([#2008]). Il est trop tôt pour déclarer que "la montagne a accouché" de quelques banalités: si certaines sont assez décevantes, pour la plupart, leur portée sera fonction des moyens de leur mise en oeuvre. En attendant, l'ONED recense les problèmes que pose le recueil de données sur l'enfance en danger (Enfance en danger: l'ONED recense les problèmes que pose le recueil de données...)
Par ailleurs, le texte permettant aux assistantes maternelles de se regrouper a été publié au JO (Au JO des 9 et 10 juin: les maisons d'assistant(e)s maternel(le)s).
HUMOUR. Et deux sourires pour finir. Une étude, très sérieuse, de la London School of Economics vous conseille fortement, si vous avez quelques économies, de les investir dans l'éducation de vos enfants plutôt qu'à la bourse. Le rendement est nettement meilleur (Enseignement privé: un bon retour sur investissement (étude britannique)). Il est vrai qu'elle prend pour base de calcul, les frais d'inscription dans les écoles privées britanniques... D'ailleurs, si vous voulez fonder une école, le nouveau gouvernement de Sa Majesté vous y aide (Refonte du système scolaire en Angleterre: un guide à destination de ceux qui souhaiteraient fonder une "école libre".). Une autre, non moins sérieuse, sur la qualité de l'air que respire les collégiens, après avoir passé en revue toutes les traces de benzène, et les taux de formaldéhyde (le formol en bon français) conclut: les enseignants doivent apprendre à ouvrir les fenêtres (Permettre aux élèves de respirer! (Une étude sur la qualité de l'air))! C'est vrai, l'été arrive....
La Lettre continuera, cet été, de vous donner une rapide synthèse de l'actualité, mais sur un rythme allégé... Elle est adressée gracieusement à plus de 900 personnes, dont une centaine de journalistes spécialisés et bon nombre de chercheurs en éducation. Les abonnements devaient être rendus payants au mois d'avril. Des raisons techniques nous obligent à retarder la mise en oeuvre de cette formule. Les amis de "la Lettre" peuvent-ils mettre à profit ce sursis pour la faire connaître? N'hésitez pas à la faire suivre à tous ceux dont vous pensez qu'ils pourraient l'apprécier, ou à nous communiquer, par retour de courriel ou sur "bouchard-pascal@orange.fr", leurs noms et adresses. Quant au site, il compte 6 000 visiteurs uniques/mois.