Le SNALC demande le limogeage de plusieurs recteurs, et se montre ouvert aux débats
Paru dans Scolaire le mercredi 20 juin 2012.
Le SNALC demande "le limogeage immédiat de la majorité des recteurs" qui n'ont pas respecté la consigne donnée par le ministre de l'Education nationale de "réinjecter dans les mouvements intra académiques" un certain nombre de postes réservés pour les stagiaires. Il était prévu qu'ils fassent un temps plein alors que Vincent Peillon a demandé que leur service soit diminué de trois heures à la rentrée prochaine. Le syndicat des lycées et collèges estime qu'à Toulouse ou Rennes, "ils sont parvenus à réinjecter quelques dizaines de postes", mais son président, interrogé par ToutEduc, dénonce l'attitude de leurs homologues à Strasbourg, Versailles, Paris, Nancy-Metz...
Par ailleurs, le SNALC précise sa stratégie pour ToutEduc. Le SNE (le syndicat de l'enseignement primaire) ne disparaît pas parce que le SNALC syndique à présent les enseignants du premier degré. Il se maintient dans les académies où il est implanté, le SNALC prenant le relais là où il ne l'est pas. De même, la CSEN, la fédération à laquelle sont rattachés le SNALC et le SNE ne disparaît pas, mais devrait devenir l'année prochaine la "FGAF-éducation". Ce qui explique que, en attendant, le SNALC et le SNE adjoignent à leur sigle celui de la CSEN ou celui du FGAF.
Enfin, il se déclare d'accord pour participer au travail de "remise à plat" lancé par VIncent Peillon, qui, estime François Portzer, n'est pas l'homme d'une "chapelle", et qui sait écouter. Il ajoute d'ailleurs que les pédagogues "ont parfois quelque chose d'intéresssant à dire", et que, si le SNALC représente une "alternative idéologique", fondée sur la transmission des savoirs, il ne prétend pas avoir "le monopole de la solution pour qu'un maximum d'élèves réussissent".
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