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Anne Genetet défend son budget sur TF1

Paru dans Scolaire le vendredi 18 octobre 2024.

La ministre de l’Éducation nationale était invitée, hier jeudi 17 octobre, sur le plateau de TF1 suite au dépôt de l’alerte sociale par les syndicats de l’éducation pour s’opposer à la suppression des 4 000 postes d’enseignants (voir TE ici).

La ministre a dit "prendre très au sérieux" cette alerte sociale, son cabinet ayant reçu les organisations syndicales le 17 octobre. Si de leur côté, les syndicats ne se sont pas montrés satisfaits de cette rencontre (voir TE ici), Anne Genetet dit vouloir rouvrir un "dialogue social" pour avancer sur "les bas salaires, les conditions de travail, les progressions de carrière". Quant aux suppressions de postes, la ministre avance l’argument de la baisse démographique, mobilisé par le gouvernement pour justifier cette mesure.

Pour définir sa "priorité", elle reprend la formule déjà utilisée lors de sa première interview sur RTL le 4 octobre, répétant à trois reprises que celle-ci est d’ "élever le niveau". La ministre estime que le budget en l’état "permet de faire des choses". Elle mentionne d’ailleurs l’augmentation du budget de 800M €. En réalité, le budget n’a augmenté que de quelque 100M € car Bercy avait demandé en juillet dernier environ 700M € d’économies au ministère de l’Éducation nationale. "Le ministère a joué son rôle, en 2024 il a fait les économies qu’on lui demandait de faire donc il repart d’une page blanche. Il n’y a pas d’économies envisagées pour l’année 2025, il y a donc un budget supplémentaire", dit la ministre lors de l’interview.

Au sujet de la carte scolaire, "c’est localement que ça se fera", et non depuis Paris, répond-elle. Quant aux groupes de besoin, il faudra attendre de voir les résultats en 6e et en 5e avant d’envisager une généralisation aux autres niveaux.

Durant les hommages rendus à Dominique Bernard et Samuel Paty, "119 incidents (ont été) remontés, indique la ministre. C’était un peu plus de 280 à la même époque l’année dernière". Elle insiste ensuite : "Chacun de ces incidents donnera lieu à une sanction disciplinaire et pour les cas les plus graves, un signalement au procureur de la République." Un incident étant défini comme allant "du simple chahut à des propos inacceptables qui sont une forme d’apologie du terrorisme".

La ministre a rappelé que le harcèlement scolaire, est "un délit et une souffrance". Le questionnaire rempli par les élèves qui renseigne sur les situations de harcèlement sera reconduit le 7 novembre, jour de lutte contre le harcèlement scolaire. Si "la parole s’est libérée", "on a encore deux élèves par classe concernés par le harcèlement". Dernier point brièvement abordé, celui de la réorganisation du temps scolaire : "c’est une belle ambition mais on n’y est pas encore", conclut la ministre.

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