Concours général : l'élite fait monter le niveau général (B. Hamon)
Paru dans Scolaire le vendredi 11 juillet 2014.
"Si l'eau monte, le bateau monte avec." Benoît Hamon a cité cet aphorisme japonais devant les lauréats du concours général ce 11 juillet. Ils sont l'élite, ils "symbolisent l'excellence" ce qui leur confère une autorité morale, et ils ont de ce fait une responsabilité vis à vis de "la France, les autres, la République", mettre leurs talents 'au service du bien collectif' et "aider à ce que tout le monde progresse". Le ministre de l'Education nationale est revenu sur la cérémonie de remise du diplôme du baccalauréat, le 7 juillet, à quelques lauréats choisis pour la diversité de leurs parcours (voir ToutEduc ici). L'un d'eux est autiste, mais le ministre, après un instant d'hésitation, raconte-t-il, n'a pas fait mention de son handicap. Sa mère lui a demandé ensuite pourquoi. Le signaler n'aurait pas stigmatisé ce jeune, mais aurait au contraire souligné "tous les efforts, tous les sacrifices" qu'il a dû faire, avec sa famille, pour atteindre "son niveau d'excellence". Benoît Hamon insiste sur le "son", et ajoute : "l'excellence se niche partout" quand certains "surmontent l'insurmontable".
La cérémonie mêle les prix du concours général des lycées et ceux du concours général des métiers. Le 3ème prix remis l'est d'ailleurs à une jeune fille, élève du lycée des métiers de Nogent-sur-Oise en fonderie, et le ministre souligne à cette occasion qu'il n'y a pas de métiers masculins ou féminins.
Il y avait près de 15 000 candidats au concours général des lycées et 2 200 au concours général des métiers. Les plus jeunes des lauréats ont 15 ans. Un élève de 1ère au lycée Stanislas (Paris), obtient 3 prix (histoire, thème latin, version grecque). Le lycée Henry-IV (Paris) vient en tête des établissements les plus récompensés (8 prix), suivi de Louis-le-Grand (6 prix) et du lycée international de Saint-Germain-en-Laye (5 prix).