4% des enseignants du second degré déclarent avoir subi une agression physique lourde (sondage IFOP pour SOS Education)
Paru dans Scolaire le jeudi 19 juin 2014.
La moitié des enseignants du second degré (51% avec une marge d'erreur de 5 points) n'encouragerait pas ses enfants à devenir enseignants, un pourcentage qui dépasserait les 60 % parmi les agrégés et professeurs de chaire supérieure. Ils sont également plus de la moitié à déclarer avoir connu une situation de "burn out", un pourcentage qui frôle les 60 % chez les femmes. 68 % des enseignants déclarent avoir déjà songé à changer de métier.
A 85 %, ils ont le sentiment d'être en sécurité dans leur établissement, ils sont trois sur quatre à se sentir respectés par les élèves, deux sur trois à se sentir respectés par les parents d’élèves, et ils sont un peu moins nombreux (60 %) à avoir le sentiment d'avoir le soutien de leur hiérarchie.
A la question, "au cours de l'année 2013-2014, avez-vous fait l’objet de la part d’élèves ou de parents d’élèves d’insultes ou de propos calomnieux en face à face ?", ils sont 37 % à répondre oui, "d'insultes ou de propos calomnieux sur Internet? ", ils sont 5 %, "de menaces d’agression sur vos biens ou votre personne ?", ils sont 13 %, "de vols ou de dégradations de vos biens personnels (ex : véhicule) ?", ils sont 10 %, "d’une agression physique (sans interruption temporaire de travail) ?", ils sont 8 %, "d’une agression physique (avec interruption temporaire de travail) ?", ils sont 4 %. Ces derniers sont plus souvent des hommes de plus de 50 ans et travaillant en lycée général et technologique, agrégés ou professeurs de chaire supérieure...
C'est le résultat d'un sondage IFOP pour SOS Education, à consulter ici.