ESPE, école inclusive : Vincent Peillon prend des engagements devant les sénateurs qui s'apprêtent à voter en seconde lecture la loi de refondation
Paru dans Scolaire, Périscolaire le vendredi 21 juin 2013.
Mots clés : Peillon, ESPE, école inclusive
Vincent Peillon et Geneviève Fioraso examineront ensemble le 3 juillet les dossiers des ESPE (écoles supérieures du professorat et de l'éducation). Le ministre de l'Education nationale l'a dit hier 20 juin à Marie-Christine Blandin. La sénatrice, présidente de la Commission de la culture et de l'éducation juge "utilement anticipée" la préparation de ces écoles mais demande un changement "lisible" dans l’élaboration des maquettes, notamment en ce qui concerne la formation aux parcours éducatifs artistiques, au numérique, à la lutte contre les violences et sur la présence d'acteurs autres qu'universitaires. Le ministre a ajouté que "seul un groupe très minoritaire n'est pas au rendez-vous de nos objectifs" et que les ESPE seraient en "rupture avec les IUFM".
Il a confirmé que des professionnels de terrain non universitaires y participeraient, dont des associatifs de l'éducation populaire et des enseignants, "mais pas à temps plein". Il donnera aux recteurs des consignes pour que des postes soient mobilisés afin d'assurer les décharges des professeurs concernés. Là où les compétences feront défaut, des inspecteurs (IA-IPR et IEN) pourront assurer des formations "enfants handicapés" ou "numérique"...
Au cours de cette même séance, Vincent Peillon, en réponse à une question de Françoise Cartron, rapporteure du projet de loi de la Refondation au Sénat, a détaillé "les priorités concrètes" de la rentrée scolaire et il a indiqué qu'outre les 10 000 contrats supplémentaires pour l'aide aux directeurs d'école, 8 000 seraient consacrés à l'accompagement des élèves handicapés.