“Nous allons aller vers 2 ou 3 tests“ à plusieurs jours d'intervalle pour les cas contacts : Jean-Michel Blanquer prépare le durcissement de certaines dispositions sanitaires à la rentrée (France Inter)
Paru dans Scolaire le mardi 28 décembre 2021.
“Dans le premier degré c'est forcément du côté des tests que nous avons un levier pour aller plus loin“. Invité ce 28 décembre sur France Inter, Jean-Michel Blanquer a affiné les dispositions sanitaires annoncées par Jean Castex et Olivier Véran hier soir (voir ici).
Le ministre de l'Education nationale a affirmé que “l'école doit être ouverte parce que les enfants en ont besoin“, ajoutant voir dans cette conception “un point fixe, en tout cas (c'est) une doctrine française qui depuis a été adoptée par de nombreux pays“.
Concernant les mesures à venir, “Nous allons encore durcir certaines dispositions“ a-t-il signalé, précisant que “dans le premier degré c'est du forcément côté des tests que nous avons un levier pour aller plus loin“ ajoutant que le nouveau protocole (daté du 25 novembre, voir Touteduc ici), avec des tests désormais réalisés au sein des familles “fonctionne“, mais que si aujourd'hui un test est demandé si un enfant est cas contact, “probablement nous allons aller vers 2 ou 3 tests“ réalisés à plusieurs jours d'intervalle pour retourner à l'école. Une mesure qui devra cependant être discutée avec le Conseil scientifique.
Du côté des enseignants, Jean-Michel Blanquer estime que “vu la contagiosité de ce variant, il y a un risque d'absentéisme accru“. Il ajoute débloquer “tous les moyens pour faire face à cette éventualité, notamment en moyens de remplacement, en capacité de recrutement de contractuels et de vacataires, par exemple en mobilisant de jeunes retraités de l'Education nationale. (..) Bien entendu lorsque cela atteint un certain pourcentage d'absentéisme, notre continuité pédagogique en souffre. (..) Notre objectif c'est de garantir cette continuité pédagogique.“
Les capteurs de CO2 ont également été mentionnés. “La politique d'aération c'est fondamental“, a-t-il déclaré. Le ministre de l'Education nationale a expliqué qu'il y a “une croissance de ces achats“ alors que le ministère a “déjà débloqué 20 millions d'euros en soutien des collectivités locales“, alors que “c'est une compétence des collectivités mais nous les soutenons quand elles ont des difficultés pour les acheter“ (notamment via une circulaire adressée aux préfets et recteurs dans la semaine).
L'interview ici