Covid-19 : le protocole sanitaire sera adapté dès la rentrée du 2 novembre et le port du masque "étendu aux enfants du primaire dès l'âge de 6 ans" (Jean Castex)
Paru dans Scolaire, Périscolaire le jeudi 29 octobre 2020.
Le Président de la République a annoncé, hier soir dans son allocution, que, dans le cadre du confinement à nouveau instauré à partir de ce vendredi 30 octobre, les crèches écoles, collèges et lycées resteraient ouverts, alors que l'enseignement à l'université se fera en revanche à distance. Une mesure justifiée, selon Emmanuel Macron, parce que "nos enfants ne sauraient être durablement privés d'instruction, d'éducation, de contact avec le système scolaire", et au constat qu'il y aurait "trop de conséquences, trop de dégâts, en particulier pour les plus modestes." De son côté, le Premier ministre a d'ores et déjà donné quelques précisions, ce jeudi 29 octobre 2020 à l'occasion de la déclaration du Gouvernement relative à l'évolution de la situation sanitaire devant l'Assemblée nationale, concernant les établissements scolaires. Première mesure annoncée, l'adaptation, "dès la rentrée de lundi" du protocole sanitaire. Il sera plus précisément "renforcé", a-t-il déclaré, "pour renforcer la protection de tous, les enfants, les enseignants, les parents d'élèves". Ce à quoi s'ajoute l'extension du port du masque dès l'âge de 6 ans dans les écoles primaires. Cette dernière décision a été prise "conformément" à un avis du Haut conseil de santé publique transmis hier, a précisé le chef du gouvernement.
Jean Castex a en outre précisé, que, comme les crèches, écoles, collèges et lycées, le périscolaire resterait ouvert.
Il a aussi confirmé l'autre annonce d'Emmanuel Macron, que dans l'enseignement supérieur tous les cours magistraux et travaux dirigés se feraient à distance, il a précisé par ailleurs que "seuls les travaux pratiques pourront dans des conditions spécifiques être maintenus dans les établissements".
Le Premier ministre doit détailler ce soir, en conférence de presse, les mesures annoncées par Emmanuel Macron.
Camille Pons