Baccalauréat : en région parisienne, un quart des candidats étaient "incalculables" du fait de la grève des notes (Exclusif)
Paru dans Scolaire le mercredi 09 octobre 2019.
En région parisienne, il manquait des notes le 3 juillet pour un quart des candidats au baccalauréat (32 000 sur 120 000), selon des informations que ToutEduc s'est procurées : 25 % de ces candidats visaient un baccalauréat technologique, et pour le baccalauréat général, 41 % étaient dans l'académie de Créteil, 21 % dans l'académie de Versailles, 13 % à Paris. Une trentaine de procédures sont en cours. En France entière, 52 000 candidats étaient dans cette situation, "incalculables".
En ce qui concerne les épreuves "communes de contrôle continu", les personnels de direction s'interrogent sur la mise en oeuvre de la note de service du mois de juillet qui prévoit qu' "en cas d'absence pour cause de force majeure dûment constatée à une épreuve commune de contrôle continu, le candidat est convoqué à une épreuve de remplacement". Qu'est-ce qu'un cas de force majeure ? Aucun texte ne le précise. Que faire si l'élève est à nouveau malade ?
Ils s'interrogent également sur les modalités d'évaluation en langues vivantes des candidats du CNED, sur les aménagements d'épreuves pour les candidats handicapés, sur la dématérialisation des copies qui dépend de l'application "Santorin", laquelle n'est pas encore validée, sur le vivier de correcteurs disponibles pour les disciplines où ils seront mobilisés à la fois pour les épreuves de spécialité et pour les épreuves finales, ou pour les candidats libres... Autant de questions auxquelles le ministère n'a pas apporté de réponses à ce jour.