La rectrice de "l'académie apprenante" de Dijon : co-construisons les indicateurs de pilotage.
Paru dans Scolaire le lundi 28 janvier 2019.
La Cardie de Dijon organise chaque année une journée académique de l’innovation et la Maison des Sciences de l’Homme accueillait le 16 janvier plusieurs centaines de participants, enseignants, cadres de l'Education Nationale, étudiants. C'est l'occasion pour la rectrice, Frédérique Alexandre Bailly de revenir sur la construction d' "une académie apprenante" pour que chacun des acteurs de l’académie, élève, enseignant, cadre, puisse “à son niveau construire et partager ses connaissances et ses découvertes avec les autres, documenter ses apprentissages, disposer des ressources, des lieux et des accompagnements nécessaires pour progresser mais aussi pour permettre à d’autres de s’en inspirer et d’améliorer leurs pratiques.”
Selon la rectrice, 3000 personnes ont participé à ce projet académique et élaboré 380 propositions de changement. Le lancement s’est effectué le 19 septembre 2018 sur quatre sites selon quatre axes : "Apprendre et réussir", au lycée Emiland-Gauthey de Chalon-sur-Saône, "Garantir le bien-être" à la cité scolaire Parc des Chaumes d’Avallon, "Investir son avenir", au lycée des métiers François-Mitterrand de Château-Chinon, "Libérer les énergies", au lycée Charles-de-Gaulle de Dijon.
Dans cet entretien Frédérique Alexandre Bailly fait le point sur ce projet et présente la feuille de route 2019 qui fait le pari d’une co-construction avec tous les acteurs des indicateurs permettant la mesure de l’atteinte de ses objectifs.
Réagissant aux propos de Franck Ramus selon lequel la France sait innover mais ne sait pas évaluer ses innovations, Frédérique Alexandre Bailly conclut cet entretien par ces propos :
“Innover pour se faire plaisir c’est important sinon on s’ennuierait. Mais il faut mesurer l’impact de ce qu’on a fait sinon cela ne sert à rien... L’idée de l’intelligence collective et de faire profiter les autres de ce qu’on a fait, c’est d’être capable de mesurer si cela a un impact.”
Claude Tran