Le collectif "Racine" quitte le Front national et dénonce "l'imposture Blanquer"
Paru dans Scolaire le vendredi 08 décembre 2017.
Le "collectif Racine", qui rassemble "les enseignants patriotes" et qui s'était mobilisé en faveur de Marine Le Pen, cesse d'être un collectif, et s'appelle dorénavant "Racine". Sa "déconnexion du Rassemblement Bleu Marine (et donc, aussi, du Front National)", dont il dénonce la fin du processus de "dédiabolisation", s'accompagne de l'affirmation de sa volonté de travailler avec "Les Patriotes" de Florian Philippot. Il l'indique, hier 7 décembre, dans un communiqué en même temps qu'il publie le compte-rendu de son congrès, fin octobre, à Tourcoing. Le bureau reste présidé par Alain Avello. Les autres membres du bureau sont Daniel Philippot, Pierre Miscevic, Marc Chapuis et Stéfanie Coniglio.
C'est l'occasion pour ces militants d'affirmer que leur "combat pour l’Ecole et l’Université" qu'il faudrait "redresser", "ne saurait souffrir (...) la moindre compromission à l’égard de ce qui nous dépossède de notre souveraineté. Car en matière scolaire aussi, l’enjeu est de souveraineté (...)." Et pour A. Avello, "Blanquer, sous une savante démagogie du bon sens, n’est en fait rien d’autre qu’un exécuteur zélé des diktats conçus dans les sphères européistes et mondialistes". Pour sa part, le vice-président dénonce "une politique en trompe-l’œil" et prend l'exemple des langues anciennes qui "n’ont pas été rétablies dans la grille horaire" mais figurent parmi les enseignements facultatifs. Le mouvement annonce "de nouvelles formes d’engagement" pour approfondir son implantation, mais ne donne aucune indication sur le nombre de ses adhérents et sur les quelques photos de groupe, aucune ne montre plus d'une douzaine de personnes; plusieurs visages sont floutés.