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Rythmes scolaires : Rennes modifiera ses dates de vacances. En Bretagne et en Isère, des élus perplexes.

Paru dans Scolaire, Périscolaire le jeudi 05 octobre 2017.

Après Orléans-Tours, l'académie de Rennes "envisage de modifier les dates de vacances de printemps 2018", "sous réserve de l’avis prochain des fédérations de parents d’élèves, des organisations syndicales des chefs d’établissement et enseignants ainsi que des collectivités territoriales", indique-t-elle sur son site. Il s'agit "d’éviter les inconvénients d'une semaine de rentrée perturbée par deux jours fériés (8 et 10 mai). Les congés auraient lieu du mercredi 25 avril 2018 (après la classe) au lundi matin 14 mai 2018.

Selon nos confrères de France Bleu Armorique, l'inspection d'académie de Rennes a envoyé un courrier aux maires d'Ille-et-Vilaine leur indiquant qu'ils avaient "jusqu'au 15 janvier pour dire s'ils souhaitent garder une semaine de cours à quatre jours et demi, ou revenir à quatre jours", un délai que "plusieurs maires jugent trop juste" puisque "de nombreux facteurs" doivent être pris en compte. Dans les communautés de communes, plusieurs villes utilisent les mêmes services, ce qui suppose qu'elles évaluent comment se coordonner. De plus, "si vous supprimez une demi-journée de classe, c'est un service de cantine en moins... Ça veut dire que le personnel n'a pas les mêmes horaires de travail", fait remarquer un élu. Et surtout, "à quel montant s'élèveront les aides de l'Etat pour les communes qui font le choix de maintenir les activités périscolaires avec une semaine à quatre jours et demi ?" Impossible de le savoir avant le vote du budget, d'autant que "l'Etat ne s'est pas engagé pour les années scolaires suivantes". Or, si le fonds de soutien est supprimé ou réduit, les communes risquent de "revenir à la semaine de quatre jours pour une question financière, alors que les familles ont adapté leur emploi du temps par rapport à cette organisation, et que ce rythme fait consensus auprès des enseignants, parents, et surtout des élèves !" (France bleue, ici)

Selon nos confrères du Dauphiné, les maires de sept communes, dont Grenoble, ont adressé une lettre au ministre de l’Éducation nationale "pour lui demander des garanties quant aux moyens" nécessaires au maintien de la semaine de 4,5 jours. "Nous réclamons aussi du temps et de l’analyse" pour "recentrer le débat sur l’enfant" et "pour évaluer le projet éducatif de territoire avec tous les partenaires qui y participent" (Le Dauphiné.com ici)

 

 

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