Informatique : les parents PEEP favorables à la création d'une discipline
Paru dans Scolaire, Périscolaire, Orientation le dimanche 08 novembre 2015.
"Dans une société de plus en plus connectée, on ne peut plus se contenter d’être de simples 'utilisateurs du numérique'. C’est pourquoi l’enseignement de l’informatique (...) dès le plus jeune âge, est devenu une réelle nécessité." C'est la conclusion, clairement militante, que la PEEP tire d'une enquête auprès de ses adhérents. Un peu plus de 3 000 parents ont répondu au questionnaire qui leur était adressé.
Ils sont 92 % à considérer que leurs enfants sont à l'aise avec les ordinateurs, et les deux tiers d'entre eux ont déjà été dépannés par un de leurs enfants. Le wifi et les ondes inquiètent près de la moitié d'entre eux, et ils sont souvent (42 %) hostiles à la distribution de tablettes. Elles permettraient certes de réduire le poids des cartables, mais ils craignent qu'elles ne soient cassées ou volées, à moins qu'elles ne soient surtout utilisées pour jouer. C'est en effet le premier usage de l'informatique que font leurs enfants. Le travail n'arrive qu'en 4ème position, loin devant la création. Moins de 5 % des enfants sont des passionnés d'informatique et moins de 10 % passent plus de 3h par jour devant leurs écrans.
Les deux tiers des parents qui ont répondu au questionnaire estiment que cet enseignement suppose, dans le second degré, la création d'une discipline spécifique, avec un CAPES et une agrégation. Ils sont un peu moins nombreux (57 %) à considérer qu'un enseignement de spécialité devrait être proposé dans toutes les séries du baccalauréat. Mais les trois quart d'entre eux estiment que l'informatique devrait être enseignée à l'école primaire, et un sur deux à penser que ce devrait être obligatoire, 85 % à penser qu'elle devrait être enseignée au collège, 92 % au lycée, et 70 % à estimer que ce devrait être oblligatoire dans le second degré. C'est nécessaire pour l'avenir de leurs enfants et il faut leur apprendre à se protéger des dangers de l'Internet.
L'enquête ici