ESPE : la ministre attire l'attention des députés sur trois "points de vigilance "
Paru dans Scolaire le jeudi 20 novembre 2014.
La mise en place des ESPE et les difficultés qu’elle soulève ont figuré en bonne place lors de l’audition conjointe de Najat Vallaud-Belkacem et de Geneviève Fioraso, hier mercredi 19 novembre, devant les députés de la commission des affaires culturelles et de l’éducation réunie pour un premier bilan de la rentrée universitaire 2014-15.
Sur la situation des fonctionnaires stagiaires déjà titulaires d'un Master, la ministre de l'Education nationale qui "s’attendait" à des questions, a estimé qu'elles "valent peut être moins aujourd’hui" qu’hier car les académies ont su depuis s’adapter aux différents parcours individuels et il ne s’agit aucunement "de leur demander de repasser un diplôme qu’ils ont déjà".
La ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche a relativisé les difficultés des ESPE en les rapportant à "l'ampleur" de réforme, mais elle évoque trois points de vigilance. Il faut, en priorité améliorer le tronc commun en master MEEF et qu’il "devienne le maillon fort professionnalisant pour les jeunes". Il faut aussi progresser dans la formation des formateurs, ce que permettra le décret sur les professeurs du second degré formateurs académiques (voir Touteduc ici ). Troisième point, rendre effective la recherche au sein des ESPE via des mémoires. Et elle ajoute : "les ESPE s’adaptent à la diversité des profils des lauréats. On connaît mieux leurs profils et leurs parcours."