Education à la santé et santé des enfants, deux études de la DEPP
Paru dans Petite enfance, Scolaire, Périscolaire le mardi 13 décembre 2011.
Un établissement du second degré sur deux mène une politique éducative de santé, dont plus de la moitié sur l'ensemble des domaines (nutrition, sexualité, sécurité, conduites addictives) cités par la circulaire n°2003-210 du 1er décembre 2003 (ici). Selon une étude de la Depp (service statistique du ministère de l'Education nationale), cette politique repose sur 5 critères : inscription dans le projet d'établissement, existence d'un CESC [Comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté], d'un coordonnateur, d'un diagnostic préalable à la mise en place des projets, et d'une évaluation de fin d'année.
Cette publication intervient un mois après la proposition de loi de Bérengère Poletti (UMP) pour renforcer l'éducation à la sexualité dans les établissements scolaires et le dépot d'un recours contentieux du Planning familial auprès du Conseil d'Etat pour demander l'application de la loi du 4 juillet 2001 qui prévoit "trois séances annuelles d’information dans les écoles, les collèges et les lycées par groupes d’âge homogènes" (voir Touteduc Le Planning familial demande l'application de la loi du 4 juillet 2001).
Une autre étude de la Depp vient d'être publiée sur "La santé des enfants en grande section de maternelle". Surcharge pondérale, caries, asthme, problèmes d'audition, d'élocution et de vision... Il existe un lien étroit entre l'état de santé et l'hygiène de vie, qui varie beaucoup d'une académie à l'autre et "peut influer considérablement sur les parcours scolaires des enfants." C'est dans les académies de Nice et de Nantes que la santé et les habitudes des enfants sont les meilleures. A l'opposé, on trouve les académies de Lille, Amiens, ou Nancy-Metz.
Télécharger la note d'information "L'éducation à la santé dans les établissements du second degré (2008-2009)" ici et "La santé des enfants en grande section de maternelle" ici.