Petite enfance: il faut faire confiance aux assistants familiaux et maternels (le Journal du Droit des Jeunes)
Paru dans Petite enfance, Justice le jeudi 17 juillet 2014.
Mots clés : JDJ
"Un diplôme d’État d’assistant familial atteste des compétences nécessaires pour accueillir des enfants de manière permanente. Ce n’est donc plus à des 'mémés' que l’on confie les enfants relevant de la protection de l’enfance, mais à des 'professionnelles' de plus en plus aguerries." Pour être reconnu comme assistant familial ou maternel, il faut suivre un stage préparatoire à l’accueil d’enfants, puis dans les trois mois de l’agrément, participer à une formation adaptée aux besoins spécifiques des enfants accueillis, puis à des formations continues… Pourtant, "la relation entre le services de l’ASE (Aide sociale à l'enfance), son 'référent' et l’assistant(e) familial(e) ne sont pas toujours guidées par le confiance réciproque", affirme le Journal du droit des jeunes. Le numéro de juin de cette revue d'action juridique et sociale consacre en effet un dossier aux "familles d'accueil: quelles relations de confiance?".
La revue estime qu'il est "nécessaire que le parent 'd’accueil' puisse gérer les rapports entre l’enfant et sa famille, que les travailleurs sociaux des services puissent participer avec bienveillance et perspicacité à la mise en place de cette relation, que les assistant(e)s familiale(s) puissent révéler sans crainte, sans cachotteries, les quelques incident qui émaillent la vie de l’enfant, notamment à l’adolescence – sans compromettre le droit aux 'petits secrets' révélés dans leur intimité -, que les 'problèmes' puissent être exposés dans une concertation (...) destinée à trouver les solutions dans le meilleur intérêt de l’enfant".
Le Journal du Droit des Jeunes (ici).