L’UNICEF veut promouvoir l’enregistrement des naissances
Paru dans Petite enfance le jeudi 17 avril 2014.
Pour l’UNICEF, permettre à chaque enfant l’accès à l’identité figure parmi ses combats prioritaires . "Si nos efforts se concentrent là où les défis sont les plus grands : en Afrique Subsaharienne et en Asie du sud, nous agissons aussi dans des pays où les moyennes nationales d’enregistrement sont encourageantes car des disparités immenses subsistent lorsqu’on s’éloigne des centres urbains, comme au Niger ou en Ouganda ", explique Michèle Barzach, Présidente de l’UNICEF France. L'organisation internationale veut faire de l’enregistrement des naissances un axe majeur de son action dans le monde et s'associe au Conseil supérieur du notariat pour soutenir "Les enfants fantômes", un ouvrage de Laurent Dejoie et Abdoulaye Harissou,membres de l’Association du Notariat francophone, à paraître le 2 mai prochain aux éditions Albin Michel.
Selon l'UNICEF, "ils sont des centaines de millions d’enfants dans le monde (...) privés d’un de leurs droits fondamentaux : celui d’avoir une identité reconnue. Ils n’existent tout simplement pas officiellement pour les administrations de leurs pays, n’ayant pas été enregistrés à la naissance du fait de la pauvreté et de l’exclusion, de l’éloignement ou encore de la discrimination. Ce sont ces 'enfants fantômes', dont la situation de vulnérabilité extrême est mise en lumière dans ce livre." Selon un rapport de l'UNICEF paru en décembre 2013, "ces enfants sont souvent privés d’accès à l’éducation, de soins de santé et de sécurité sociale et sont plus exposés à l’exploitation et aux abus. Sans nationalité, ils sont aussi des apatrides. En cas de catastrophe naturelle ou de conflit, il est par ailleurs très difficile de réunir les enfants séparés de leur famille en l’absence de documents officiels."