Jean-Claude Carle prêt à sacrifier le latin ?
Paru dans Scolaire le mercredi 15 mai 2013.
Jean-Claude Carle veut "prévenir plutôt que guérir", et il demande que, "à budget constant", les moyens aillent à l'école prlmaire. Interrogé par ToutEduc sur le coût que représentent les options dans les collèges et les lycées, il admet que ce sont "des disciplines qui coûtent cher", et il considère qu'il faut "avoir le courage politique de définir des priorités", donc d'en réduire le nombre, y compris en ce qui concerne le grec et le latin, mais par la voie contractuelle. Le sénateur UMP présentait ce 15 mai à la presse son "projet alternatif de refondation de l'école", et il insiste sur la méthode : une loi cadre qui laisse le choix aux acteurs locaux d'expérimenter, avant d'élargir éventuellement, sous forme de contrat.
En revanche, c'est bien par la loi qu'il propose d'interdire le redoublement au cours préparatoire et de donner "une priorité absolue à l'apprentissage de la lecture", les enseignements non fondamentaux n'intervenant que progressivement, dans la mesure où cet objectif est atteint.
L'élu propose d' "augmenter les moyens de la recherche en éducation". Il défend les pédagogies structurées comme "la méthode PARLER", mais ajoute : "si c'est bon, on élargit, si ce n'est pas bon, on recommence".
Sur les propositions de Jean-Claude Carle, lire ToutEduc ici et l'analyse de la lettre 164 ici.