Comment pourvoir les nouveaux postes d'enseignants? Les propositions du SNES
Paru dans Scolaire le samedi 27 octobre 2012.
Après avoir menacé Vincent Peillon d'un "Refondation de l'Ecole : Le SNES", le SNES-FSU a réagi au nombre de Au JO des 17,18,19 oct : une rectrice, des DASEN, les concours du second degré, la PJJ, l'ACSE, le pugilat pour la session 2013 des concours externes de l'enseignement. Ils sont "en augmentation de 28 % par rapport à 2012", se félicite le syndicat du second degré. Afin de pourvoir l'ensemble des postes annoncés, le "syndicat national des enseignements de second degré" demande au gouvernement de pérenniser l'un des dispositifs d'urgence mis en place à la rentrée 2012, à savoir "proposer aux candidats de l’agrégation externe admissibles mais non admis d’être lauréats du CAPES".
Le SNES propose aussi de "créer des listes complémentaires dans toutes les disciplines quel que soit le concours" et de "transférer les postes non pourvus d’un concours comme le CAPES externe vers un autre de même discipline comme l’agrégation externe".
Regrettant le manque de transparence lié à la répartition des postes entre les différentes disciplines, le syndicat "demande à ce que soient publiées les statistiques des départs à la retraite par discipline et par corps". La répartition des postes des concours avec admissibilité en fin de M1 (appelés concours 2013-2) devrait "tenir compte de ces déséquilibres."
Un constat "terne" pour les emplois précaires
Le syndicat énonce aussi des mesures pour lutter contre "la crise du recrutement" et attirer de nouveaux étudiants. Selon le SNES, Vincent Peillon devrait s'appuyer sur le budget 2013 pour "annoncer un plan pluriannuel de recrutements sur 5 ans" , "organiser des pré-recrutements en L3, M1 et M2" et "diminuer le temps de service des contractuels tout en maintenant leur salaires et en leur offrant une formation pour préparer les concours".
Le nombre de postes offerts aux concours internes a aussi un impact sur la situation des contractuels. Le SNES note que l'évolution est ici "plus terne" avec 2 % d'augmentation dans le second degré et que "le nombre de postes offerts est bien loin de celui des personnels précaires actuellement en poste". Il demande "à ce que l’effort du gouvernement pour résorber l’emploi précaire soit accentué".