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Le SNPDEN propose des solutions pour rendre attractifs les métiers d'enseignant et de chef d'établissements

Paru dans Scolaire le lundi 27 août 2012.

Le socle commun et la gouvernance des établissements scolaires sont les deux priorités de cette rentrée pour le SNPDEN qui propose aussi la création d'un grand corps de l'encadrement, comprenant les inspecteurs et les personnels de direction. Le secrétaire général de leur principal syndicat a salué, ce 27 août 2012, l’annonce des créations de postes mais Philippe Tournier souligne que cet effort financier ne suffit pas : "si les réformes n’ont pas lieu, il ne servira à rien."

En ce qui concerne la gouvernance des établissements, il ajoute : "Tout ne peut être géré au niveau de l’établissement, par exemple la question de la mixité sociale. Il faut revoir le système des compétences partagées avec les Départements et les Régions. Il faut imaginer une forme de pilotage qui intègre les collectivités locales, et mettre fin à leurs rivalités. Aujourd’hui, un quart des académies connaît un état de guerre entre les rectorats et les régions, et la moitié vit une paix armée. Le déploiement des ENT en est un symptôme."

En ce qui concerne la rentrée 2012, Philippe Tournier rappelle que le SNPDEN, comme l'UNSA, sa fédération, a soutenu la création des APS (agents de sécurité au sein des établissements). De même, il se réjouit de la création des emplois d’avenir et de la place donnée au dialogue social. Il est également d'accord avec la remise à plat du statut des GRETA. "Nous sommes conscient qu’il faut revoir la formation continue publique, mais nous considérons que c'est la densité de son maillage, 8 000 EPLE sur le territoire, qui fait sa force."

Il avance des solutions alternatives à la revalorisation des salaires pour rendre le métier d'enseignant plus attractif : le pré-recrutement, une vraie gestion des carrières, avec des perspectives de promotions et davantages de responsabilités et d'autres conditions de travail, qu'il s'agisse de l'organisation des horaires ou d'imaginer d'autres formes d'enseignement que le face-à-face professeur/classe. Il souligne que "la logique du concours après le master 2 ne conduit qu'à recruter les meilleurs mathématiciens, les meilleurs historiens mais pas les meilleurs professeurs. il faut élargir le vivier. Et bien sûr, développer la formation continue."

 

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