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Pour construire des écoles "basse consommation", des solutions "pédagogiques" sont nécessaires (La Communale)

Paru dans Scolaire, Périscolaire le samedi 14 juillet 2012.

 "C'est l'utilisateur final qui a les clés pour que l'établissement scolaire à basse consommation soit un un succès réel, et non un simple effet de mode ou un coup médiatique." Dans son numéro de juin 2012, la lettre de l'ANDEV, La Communale explique comment la réglementation thermique 2012 affectera les futurs établissements scolaires. Cette réglementation, publiée au JO le 27 octobre 2010, impose la construction de bâtiments "basse consommation" à partir de janvier 2013. Elle divise par trois le plafond légal de consommation d'énergie primaire des bâtiments neufs. Ceux-ci devront consommer en moyenne moins de 50 kWh/m²/an, alors que les normes de la réglementation de 2005 variaient de 130 à 250 KWh/m²/an en fonction de l'énergie utilisée.

Pour atteindre ces objectifs, le respect de certaines impératifs de construction ne suffit pas: "la réussite d'un bâtiment public doit respecter la combinaison construction-entretien et consommation-utilisation" rappelle La Communale, qui dresse une "check-list pour un bâtiment 'exemplaire'". Dans le cas d'une école, cela implique d'envisager des aspects "pédagogiques" qui permettent aux élèves de comprendre le fonctionnement du bâtiment et de saisir les enjeux environnementaux.

Construction d'un bâtiment "exemplaire"

La Communale rappelle les passages obligés pour construire un bâtiment "exemplaire" et qu'il "est nécessaire de fournir à ses utilisateurs des informations simples leur permettant de comprendre comment agir sur les installations pour adapter le fonctionnement à leurs besoins, comment maîtriser confort et consommation d'énergie".

Dans le cas d'une école, la sensibilisation des élèves et des enseignants est donc aussi importante que l'investissement matériel. "Tant pour l'élève que pour le professeur, aussi bien à destination du citoyen que du contribuable, les performances (et les économies) réalisées méritent d'être connues", souligne La Communale. Le respect des exigences de construction des bâtiments à basse consommation entraîne "un surcoût habituellement estimé à 15%". Quant au développement de "bâtiments à énergie positive", qui produisent davantage d'énergie qu'ils n'en consomment, il pourrait devenir une norme obligatoire dès 2020. Son impact économique reste à relativiser pour les bâtiments scolaires. Utilisés 140 jours par an seulement, ils ne produiraient pas la même quantité d'énergie qu'un bâtiment public mobilisé à plein temps. Il faudrait alors poser la question de leur polyvalence voire de leur transformation en "espaces modulables", ce qui permettrait d'augmenter leur taux d'occupation. C'est d'ailleurs dans cette perspective que l''Institut Français de l'Education (Ifé) envisage le futur de l'école (voir ToutEduc Architecture scolaire : du bâtiment de briques rouges aux espaces modulables (IFé)).

En attendant de devenir un investissement rentable, la mise en place d'établissements à basse consommation ou de bâtiments à énergie positive reste "un levier précieux" pour l'éducation des jeunes citoyens. Comme le rappelle l'Ifé, l'architecture serait ainsi le troisième éducateur des enfants, avec l'enseignant et la famille.

Voir aussi le reportage de ToutEduc sur la reconstruction d'une école des Cévennes, qui a  élaboré un projet de chauffage par géothermie ( ici).

 

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