Baccalauréat : Versailles et Créteil privées de leurs bons élèves
Paru dans Scolaire, Orientation le mardi 17 avril 2012.
"L’augmentation de la proportion de bacheliers dans une génération, qui passe de 65,1 % en 2010 à 71,6 % en 2011 est principalement imputable à l'afflux conjoncturel de candidats [+ 41 000] et de lauréats [+ 37 000] dans la voie professionnelle". En effet, "pour la première fois, les candidats ayant préparé le baccalauréat professionnel en trois ans viennent accroître les effectifs" de ceux qui l'ont préparé en 4 ans, indique la DEPP (service statistique de l'Education nationale qui publie "les résultats définitifs du baccalauréat 2011".
La DEPP relève aussi que le taux de réussite au baccalauréat reste stable par rapport à la session précédente, avec une hausse dans les voies générale et technologique, et un "recul de 2,5 points dans la voie professionnelle". La note détaille, comme chaque année, les réqultats par séries et les différences filles-garçons ou selon les âges.
Elle précise qu'avec "84,6 % de bacheliers dans une génération", Paris devance toutes les autres académies, mais "bénéficie d’importantes migrations, en provenance des académies voisines. En considérant le lieu de résidence des bacheliers plutôt que l’académie où ils sont scolarisés, la part des bacheliers parisiens dans une génération serait de 66 %", ce qui la met parmi les dernières, avec la Corse, Lyon, Limoges et Aix-Marseille, tandis que les académies de Créteil et de Versailles remontent à 71,6 % et 79,5 %. Seule l’académie de Rennes "affiche une proportion de bacheliers dans une génération supérieure à 80 %, quel que soit le mode de calcul. Elle est suivie par les académies de Dijon et Nice".
Voir aussi ToutEduc, 566 000 bacheliers en 2011.