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Conseils de jeunes: un palier pour mieux "passer à autre chose" (ANACEJ)

Paru dans Périscolaire le lundi 16 avril 2012.

 "On pourrait penser que la suite 'logique' d'un engagement au sein d'un conseil d'enfants ou de jeunes serait de faire partie de celui des adultes. Il est important de garder à l'esprit que ce n'est pas le but." Les conseils de jeunes ne sont ni une fin en soi, ni un tremplin pour l'activité politique, rappelle l'ANACEJ dans son guide méthodologique consacré à "L'Après-conseil". L'association au coeur du projet de "Big Bang des politiques jeunesse" (voir ToutEduc Pour un "big bang" des politiques jeunesses, un manifeste de 12 organisationset "Big Bang" des politiques jeunesse : la réponse de François Hollande) espère ainsi "aider les professionels et les élus à ne pas oublier de se projeter dans le long terme".

Les conseils de jeunes font partie d'une période "d'apprentissage de l'engagement", durant laquelle les jeunes gagnent à diversifier leurs modes d'investissement. C'est pourquoi enchaîner un conseil de jeunes après un conseil d'enfants est "une fausse bonne idée", au même titre que l'intégration des jeunes conseillers à l'équipe des élus avec qui ils ont coopéré. "Malgré leur précocité, les jeunes ne sont pas plus matures pour autant. Le temps de l'apprentissage de l'engagement passe par d'autres formes d'actions."

Selon l'ANACEJ, "il est important que les conseillers aient conscience qu'ils peuvent poursuivre leur engagement ailleurs". Leur mandat doit ainsi leur offrir "une vision la plus large possible sur ce qui existe" car "l'après-mandat fait déjà partie du mandat". Il s'agit donc de "favoriser les rencontres avec des partenaires associatifs et des anciens membres pour connaître des engagements possibles".

 Sortir du cocon

L'un des objectifs des conseils de jeunes reste ainsi de "les acccompagner vers d'autres formes d'engagement qui ne seront pas forcément aussi confortables." La période du mandat constitue en effet "une sorte de cocon". "C'est un espace spécifique où des élus acceptent de parler avec des jeunes et prennent en compte leur parole." Les jeunes sont bien encadrés, leurs démarches facilitées. Si ces coups de pouce sont indispensables pour donner aux conseillers le goût de l'engagement, il faut rappeler qu' "un engagement ultérieur ne se déroulera pas de la même manière". Durant leur mandat, les conseillers doivent être initiés "aux coulisses d'un projet" pour qu'ils se confrontent "à la réalité de celui-ci". 

Pour rappeler que ce confort est provisoire, les administrations sont invitées à spécifier "les limites des interventions des jeunes, leur durée, leur contenu". Un bilan de compétences montrerait aux jeunes que leurs aptitudes sont remobilisables dans d'autres contextes. Enfin, l'ANACEJ souligne que la fin du mandat doit être un moment festif : une cérémonie de clôture montre que la mission des jeunes est arrivée à son terme, les aidant ainsi à "passer à autre chose". 

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