Laurent Escure, nouveau secrétaire de l'UNSA-Education, attend une réforme "profonde" de l'Ecole
Paru dans Scolaire, Périscolaire le dimanche 01 avril 2012.
Laurent Escure accepte par avance que la réforme de l'Ecole "touche" les métiers de l'enseignement. il été élu secrétaire général de l'UNSA-Education à l'issue du congrès de l'organisation syndicale (voir ToutEduc Unsa-Education : Laurent Escure succèdera à Patrick Gonthier). Voici des extraits de son discours d'orientation :
REFORME ET STATUT : "Une volonté de réforme se fait jour avec des éléments dans lesquels nous pouvons nous reconnaître et que nous avions portés : je pense à l’indispensable reconstruction d’une formation initiale mais aussi continue des enseignants ; l’importance du primaire et du couple école-collège ; l’objectif fixé d’offrir à tous un socle commun de compétences et de connaissances à la fin de la scolarité obligatoire (...) Si la réforme est profonde et elle doit l’être, alors elle touchera nos métiers. Il faut que nous en ayons conscience et (...) il ne faut pas que cela nous effraie (...)"
ALLIANCES : Il faudra "créer un bloc majoritaire avec d’autres forces syndicales mais aussi avec les associations d’éducation populaire, les mouvements pédagogiques et les parents d’élèves." Il s'agira d'affronter la "carpe anticapitaliste" et le "lapin réactionnaire" qui "se retrouvent notamment pour s’opposer ensemble à l’idée même d’un socle commun (...) Ils sont ensemble les gardiens du temple du statu quo et même pour les seconds du statu quo ante."
EUROPE. "Avec l’UNSA et la CES [confédération européenne des syndicats, ndlr], nous exigeons le soutien de l’emploi et la mise en place de politiques de relance (...) Mais si un cadre permet cette pédagogie, c’est bien le cadre interprofessionnel avec l’UNSA et le cadre européen avec la CES."
La fédération enseignante a par ailleurs décidé de renforcer les synergies en vue des élections professionnelles de 2013 dans l’animation que pour les élections dans les trois fonctions publiques.