Mutations : les syndicats dénoncent des taux de satisfaction très bas
Paru dans Scolaire le mardi 13 mars 2012.
Le Snuep-FSU (enseignement professionnel) et le SNUIPP-FSU (premier degré) dénoncent des taux de satisfaction "historiquement faible[s]" pour les demandes de mutation. Pour le Snuep, près de 80 % des demandes ne sont pas satisfaites, si on ne tient pas compte des premières affectations et des "postes spécifiques". Le syndicat dénonce de plus la communication du projet de mouvement par "une société privée", et avant que se soient tenues les commissions paritaires. "Elle plonge les collègues dans des situations de stress voire de détresse : la conclusion en sera ponctuée pour certains de rebondissements tantôt positifs tantôt négatifs voire désastreux."
Pour sa part, le SNUIPP estime à 25 % le taux de satisfaction pour les mutations inter départementales, contre près de 30 % l'année dernière et 46 % en 2004. "L’immobilité devient une règle à l’Education nationale (...) 37 enseignants en situation de handicap n’ont pas eu satisfaction" et "les mutations au titre du rapprochement de conjoints, présentées elles aussi comme prioritaires, sont pour la première fois en dessous de 50 % de satisfaction".