Que faire quand le chef d'établissement ne fait rien ? (une question posée à l'OZP)
Paru dans Scolaire le lundi 12 mars 2012.
Que peuvent faire les enseignants des écoles primaires d'un réseau "Eclair" quand le (la) principal(e) du collège-tête de réseau ne fait rien ? La question est posée par un correspondant de l'OZP (l'Observatoire de l'éducation prioritaire), directeur d'une école classée en ZEP "dès 1982" et qui rattachée à un établissement avec lequel il avait "l’habitude de travailler en réseau, de fédérer [les] actions, de partager [les] expériences". Mais depuis 2009 et le changement de personnel de direction, "malgré les demandes, aucune réunion du comité exécutif. Aucun projet commun avec le collège. Depuis la rentrée 2011, aucun contact, pas de projet existant, ni projet d’établissement d’ailleurs."
L'OZP répond que "ce n’est pas la première fois" qu'il est alerté "sur une situation où un responsable de terrain ignore ou même est hostile au principe même de l’éducation prioritaire" et s'étonne que les autorités académiques ne s'assurent pas que "les responsables locaux de l’éducation prioritaire -principaux de collège et coordonnateurs- sont en accord avec les principes de l’éducation prioritaire".
L'association constate également que "l’éducation prioritaire est soumise à des alternances d’impulsions politiques volontaristes et de longues périodes de silence et laisser faire (...) Nous vivons une de ces périodes où le ministère reste silencieux sur les finalités propres de l’éducation prioritaire qui sont escamotées pendant qu’il concentre son énergie sur les programmes Eclair".
Le site de l'OZP, ici.