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Vers un accueil intégré pour les 0-6 ans et une cohérence entre les acteurs ?

Paru dans Petite enfance, Scolaire le mercredi 11 janvier 2012.

"Engager une reflexion sur la pertinence d'un accueil 'intégré', c'est-à-dire pour les 0-6 ans", comme cela se fait en Suède ou en Italie, mais qui n'existe quasiment pas en France. Voici l'une des propositions du CAS (Conseil d'analyse stratégique) dans sa dernière note d'analyse. "Cette césure à 2-3 ans n'a pas beaucoup de sens et l'intégration des services d'accueil jusqu'à 6 ans permettrait une meilleure adaptation aux besoins de chacun", explique Vincent Chriqui, directeur du CAS. Toujours dans le long terme, le CAS propose un rapprochement entre les fonctions de financement (CAF) et d'agrément (Conseils généraux).

Pour accroitre l'offre, enjeu préssent, le CAS propose de :

- valoriser le métier d'assistante maternelle en facilitant l'accès à la formation continue et favoriser la pratique collective de l'accueil (via les Maisons d'AM);

- systématiser la transmission des prévisions de l'Education nationale concernant la scolarisation des 2 ans aux CDAJE (commissions départementales d'accueil du jeune enfant); et rendre obligatoires et publics des schémas départementaux de développement de l'offre en déterminant des zones prioritaires; la création d'agences de l'enfance et de la famille, rassemblant l'ensemble des acteurs concernés (Caf, Conseils généraux, communes) auxquelles seraient confiés l'élaboration et le suivi de ces schémas.

-et enfin, plafonner les tarifs facturés aux parents par les micro-crèches choisissant comme mode de financement la prestation d'accueil du jeune enfant pour assurer une mixité sociale dans ces structures. 

Concernant les jardins d'éveil (voir Touteduc Les jardins d'éveil: un « autre mode de garde » pour les 2-3 ans), Sylvain Lemoine constate qu'ils sont aujourd'hui très marginaux. Cela concerne une vingtaine de structures pour une centaine d'enfants." Ce dispositif déstiné à accueillir les enfants de 2 à 6 ans, ne semble pas avoir l'heur de plaire aux collectivités locales, qui doivent participer à leur financement."   

En revanche, l'offre privée à but lucratif connaît un taux de croissance de 35% par an depuis 2008. Selon le CAS, elles présentent "des avantages en termes de réactivité et de capacité gestionnaire". Vincent Chriqui ajoute que "si certains observateurs craignent que la logique commerciale de ces établissements affecte la qualité de l'accueil (...) pourtant, ces entreprises, pour obtenir leur agrément, doivent répondre aux même critères que les crèches 'publiques' et respecter par la suite les mêmes normes de fonctionnement et contrôles qui y sont associés." 

Télécharger la note d'analyse n°257 ici

 

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