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N. Sarkozy : un panorama des réactions, ou de l'absence de réactions, aux voeux du 5 janvier

Paru dans Scolaire le dimanche 08 janvier 2012.

Voici un rapide panorama des réactions politiques et syndicales au discours sur l'éducation prononcé par N. Sarkozy jeudi 5 janvier à Poitiers (voir ToutEduc, N. Sarkozy : réformer le collège, redéfinir le métier d'enseignant, "réhabiliter le savoir"... et N. Sarkozy : Ce qui ne figure pas dans ses voeux aux personnels de l'éducation). 

L'Institut de l'entreprise rappelle qu'il a déjà procédé au chiffrage de deux mesures majeures annoncées par le chef de l'Etat : 1,8 Md €/an pour "la réforme des rythmes scolaires et la revalorisation du salaire des enseignants" et 523 M€/an pour "porter à un million le nombre des apprentis sur 5 ans" (voir ici).

Le Parti socialiste a réagi à l'accusation d' "irresponsabilité" portée par le chef de l'Etat contre la proposition de recréer des postes dans l'Education nationale (ici).

Jean-Luc Mélenchon a retenu "la révolution libérale à l'école", avec des chefs d'établissement qui deviendraient des chefs d'entreprise qui recrutent et paient les enseignants d'après leurs goûts (ici).

Rien sur les sites d'EELV, d'Eva Joly, du FN ou de l'UMP.

Rien sur le site de la FSU. Le SNES dénonce "un modèle d’école libérale fondé sur l’autonomie du chef d’établissement (...)", "l’éviction précoce des collégiens (...)", le "désengagement de l’Etat" en matière de formation des enseignants et des CPE (ici).

Le SNUIPP-FSU publie une longue analyse et voit dans ce discours "un véritable projet politique" qui dessine les contours "d’une école du chacun pour soi". Il en retient surtout "la sélection précoce des élèves au sein du collège", et la constitution d' "équipes soudées, autour du chef d’établissement, et ce dès le primaire" (ici).

Le SE-Unsa dénonce "une vision libérale et rétrograde dans laquelle le collège deviendrait une machine à exclure" et voit dans "l’autonomie accrue des établissements (...), une mise en concurrence dévastatrice" (ici). 

La Fnec (fédération FO de l'enseignement et de la culture) voit dans l'extension de l'alternance "une menace de mort" pour l'enseignement professionnel. Elle dénonce, plus globalement, des réformes destinées à récompenser les bons élèves, aux dépens des autres. Le Snalc-CSEN s'oppose à l'accroissement du temps de présence des enseignants, "surtout si c'est pour faire de l'animation-garderie-orientation" et ne croit pas que les enseignants y auront leurs bureaux. Il s'oppose de même "à une plus grande autonomie des établissements", comme "à la primarisation du collège". Mais il est "tout à fait favorable à la possibilité évoquée de diversification des parcours à partir de la classe de quatrième" (ici).

Aucune réaction sur les sites de Sud-Education, ni du Sgen-CFDT.

Cette recension ne tient compte que des communiqués consultables sur les sites des organisations, indépendamment des interviews données ici ou là, et ne fait pas mention des dénonciations de la politique menée depuis 5 ans, lesquelles ne constituent qu'une réponse par défaut aux annonces de ce discours.

 

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