Une convention des droits des jeunes ... en Amérique latine et en Afrique (JDJ)
Paru dans Scolaire, Périscolaire, Justice le dimanche 11 décembre 2011.
"Il n’existe pas, à l’échelle universelle, d’instrument comparable à la Convention relative aux droits de l’enfant pour le secteur de la jeunesse." C'est partant de ce constat que Nisha Tieleman, avocate, décrit pour le Journal du droit des Jeunes la "Convention ibéro-américaine relative aux droits des jeunes" et la "Charte africaine de la jeunesse". Ces deux textes, qui ne sont pas contraignants pour les Etats, consacrent "notamment un véritable droit de participation" des jeunes qui devraient pouvoir s'exprimer sur toutes les questions qui les concernent, faire part de leurs besoins et de leurs aspirations , "à tous les niveaux (local, national, régional) et dans tous les domaines (politique, social, économique)". L'auteure plaide pour "l’élaboration d’une Convention internationale des droits du jeune, au plan universel ou européen "en vue d’accroître la transparence dans la politique de jeunesse" et "de mieux la faire connaître dans les milieux intéressés et, surtout, auprès du jeune lui-même".
On trouvera également dans ce numéro du JDJ les questions posées par les avocats d'enfants réunis lors de leurs douzièmes assises, les 2 et 3 décembre à Toulouse, aux candidats à l'élection présidentielle. Elles sont pour l'essentiel fondées sur un constat : "Alors que la présence d’un avocat aux côtés du mineur est obligatoire en matière pénale, il n’en est pas de même en matière d’assistance éducative pour les enfants en danger" (ici).