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Elections professionnelles: les résultats nationaux dans l'Education nationale

Paru dans Scolaire le vendredi 21 octobre 2011.

Les élections professionnelles dans l’Education nationale donnent au niveau national (CTM) 7 sièges à la FSU, 4 à l'UNSA, et 1 siège au SGEN-CFDT, à FO, à la CGT et à SUD, selon les résultats communiqués par l'UNSA et confirmés par le ministère.

Au total, 419 440  électeurs se sont exprimés, "soit une participation de 40,40 %", participation. Elle tombe à 38,54 % pour le CTM (comité technique ministériel), pour lequel 368 858 suffrages ont été exprimés sur les 957 034 électeurs.

La CGT a recueilli 22 598 voix, l'ASAMEN, 554, @venir.écoles CFE-CGC, 1 717, le STC,
1 019, l'UNSA, 72 397, le SGEN-CFDT, 34 907, l'UDAS, 879, la FSU, 141 914, SUD Education, 20 241, l'Union "CSEN-FGAF-FAEN-SCENRAC-CFTC", 16 485, le SNCA-EIL,
1 383, la FNEC-FP-FO, 35 245. Près de 20 000 bulletins étaient blancs ou nuls.

Cette élection est donc marquée par la non représentation, au niveau du comité technique ministériel, de la CSEN (avec le SNALC), de la FAEN (avec le SNCL) et de la CFTC qui s'étaient regroupées pour constituer une "Union pour l'école républicaine", en espérant ainsi résister aux nouvelles règles de représentativité (voir ToutEduc, Syndicats enseignants: un front "républicain").

"La participation des personnels n’a atteint que 38,54 %" souligne l'UNSA. Dans une déclaration commune avec le SGEN-CFDT, les deux organisations ont rappelé que ce scrutin était "une grande première" puisqu'il était régi par les accords de Bercy, et que le vote électronique a été mis en œuvre. Elles soulignent que "certains électeurs n'ont pu exercer leur droit de vote" et renvoient à la justice administrative le soin de valider le scrutin qui était, estiment-elles, situé trop tôt dans l'année scolaire. Elles attribuent la baisse de la participation à "des causes multiples", "le non engagement du ministre de l'Éducation nationale, la suspicion entretenue par certaines organisations syndicales sur la fiabilité du vote électronique, le caractère inédit du vote pour cette nouvelle instance, les difficultés techniques...." mais aussi à la nécessité de "redonner du sens au syndicalisme dans le milieu".

La FSU en revanche dénonce un "déni de démocratie sociale" et des "dysfonctionnements graves". Pour elle, le ministre "a choisi d’affaiblir le syndicalisme".

 

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