Syndicats enseignants: un front "républicain"
Paru dans Scolaire le mardi 22 mars 2011.
La CSEN, dont le principal syndicat est le SNALC (lycées et collèges), la FAEN, dont les principaux syndicats sont le SNCL (collèges et lycées) et ID (chefs d'établissements), et le SCENRAC-CFTC-Education annoncent qu'ils ont décidé de présenter aux élections professionnelles du 20 octobre 2011 "des listes d'union sous l'égide de l'Union pour l'Ecole Républicaine". Cette union ne doit pas les empêcher de conserver "leur indépendance et une totale autonomie de fonctionnement".
Les trois organisations dénoncent la loi du 5 juillet 2010 sur le dialogue social qui "constitue un tournant sans précédent pour l’avenir du syndicalisme" en faisant dépendre "la représentativité de l'obtention d'un siège aux Comités techniques ministériels qui seront élus" au mois d'octobre, ce qui menace l'existence de chacune d'elle prise séparément.
Elles annoncent que leur "alliance" est ouverte à d'autres fédérations, mais le SNETAA (syndicat des enseignants des lycées professionnels) a déjà rejoint FO pour les mêmes raisons (voir Syndicats: le SNETAA devient le SNETAA-FO, le SNALC se présente seulet une Enseignants: les grandes manoeuvres syndicales ont commencé d'avril 2009, dont le dernier paragraphe n'est sans doute plus d'actualité, la situation ayant évolué).
La CSEN-FGAF regroupe le SNALC (personnels du second degré), le SNE (personnels du premier degré) et le SPLEN (préparateurs).
La FAEN fédère le SNCL (professeurs du second degré), le SNEP (personnels du premier degré), ID (chefs d'établissements), le STIP (personnels du premier degré de Polynésie), le SNAPAI (personnels d’administration et d’intendance), le SAEM (enseignants du premier degré de Mayotte).
Le SCENRAC-CFTC-Education syndique des enseignants exerçant sur l’ensemble du système éducatif.