"Votre gamin est un fainéant? Pas de panique, mais un peu quand même" (Globe and Mail)
Paru dans Scolaire, Périscolaire, Orientation le dimanche 18 septembre 2011.
"Votre gamin est un fainéant? Pas de panique, mais un peu quand même", titre le "Globe and Mail" (quotidien canadien de langue anglaise) en reprenant les propos de Deborah Stipek, doyenne des sciences de l'éducation de Stanford, pour qui les enfants qui s'investissent à fond dans la course aux notes et à l'orientation vers les établissements les plus prestigieux ne sont pas ceux qui vont le mieux. Ils sont souvent anxieux, et déprimés. Mieux vaut un élève qui a des notes un peu supérieures à la moyenne, qui est heureux, et qui n'abordera pas épuisé un long parcours universitaire. Ils ont davantage de compétences sociales. Mais ce n'est pas une raison pour ne rien faire. Un enfant qui ne fait pas ses devoirs peut trouver cela ennuyeux, ou être en fait un perfectionniste qui a peur d'échouer. A moins qu'il n'attende de l'aide.
Le quotidien donne quelques conseils aux parents: comprendre les raisons de l'attitude de leur enfant, l'aider à s'organiser, ne pas faire à leur place, y compris les gestes de la vie quotidienne, du type "ne pas laisser traîner ses chaussettes sales", leur montrer que tout n'est pas toujours drôle dans la vie, insister sur ce qu'ils ont appris plutôt que sur les notes...
L'universitaire a publié "Elever ses enfants pour qu'ils aiment apprendre".
L'article du Globe and Mail (ici)