Les "anti-pédagogues" du SLECC perdent leur "maigre subvention" (J-P Brighelli)
Paru dans Scolaire le mardi 06 septembre 2011.
"L’expérience SLECC perd sa maigre subvention", écrit Jean-Paul Brighelli sur son blog (ici). "Savoir lire, écrire, compter, calculer" est une initiative des "anti-pédagogues" qui contestaient les programmes de l'école primaire de 2002 et qui avaient fondé le GRIP (groupe de réflexion interdisciplinaire sur les programmes) pour dénoncer les "incohérences profondes" des "méthodes pédagogiques imposées" aux enseignants. Il a produit à ce jour 4 manuels. Circule actuellement sur "la toile" le procès-verbal de sa dernière assemblée générale, en date du 22 janvier 2011 à laquelle 26 personnes ont participé. Le rapport d'activité évoque "les péripéties du GRIP" en 2010: conflit avec deux de ses fondateurs, Michel Delord et Rachel Boutonnet, démission du trésorier, polémique sur les conditions de publication des ouvrages du GRIP... Il a bénéficié d'une subvention ministérielle de 53 800 € pour le financement d'un poste d'enseignant détaché.
Le compte rendu financier ne donne pas le montant des cotisations perçues, ni le nombre des adhérents, ni le chiffre d'affaires de l'activité éditoriale, mais il indique que la somme des avoirs fin 2010 se montait à 69 778 € (soit une progression de quelque 6 500 € en un an).
Selon les informations de ToutEduc, la plupart des mouvements pédagogiques ont été informés juste avant la rentrée d'une réduction de leurs moyens.