Les cahiers de vacances, vus par Education magazine et Le Figaro
Paru dans Scolaire, Périscolaire le lundi 18 juillet 2011.
Faut-il acheter des cahiers de vacances? Le Figaro du 15 juillet ne trouvait qu'une enseignante pour les défendre, et uniquement "pour les enfants qui passent leurs vacances à traîner au pied des immeubles ou devant la télé". Valérie Marty, présidente de la Peep (Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public), leur préfère les jeux de société, type Scrabble ou le Monopoly, qui sont conviviaux, et qui "habituent l'enfant à compter et à lire tout en s'amusant". Education magazine leur consacre un dossier de 7 pages, et, malgré quelques nuances, les spécialistes consultés sont unanimes, il faut privilégier les relations parents-enfants: "n'occupez pas vos enfants, mais occupez-vous d'eux", dit notamment Sylvain Grandserre, enseignant.
Si le premier cahier de vacances "digne de ce nom" a été imaginé par Robert Magnard, nous rappelle Education magazine, "quelque 25 collections se disputent [aujourd'hui] les étalages": "la plupart tiennent la route (...)", mais elles sont envahies par "les héros préférés de nos gamins" et le marketing l'emporte sur le pédagogique.
Les latins le disaient déjà, "aestate si valent pueri satis discunt" (en été, s'ils sont en bonne santé, les enfants en apprennent assez).