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SE-UNSA: comment passer du "petit lycée" au "collège du socle commun"?

Paru dans Scolaire le jeudi 26 août 2010.

Le SE-UNSA (Syndicat des enseignants) prépare un colloque le 12 janvier 2011 sur le collège, et mettra en débat avant la fin de l'année scolaire, donc avant que s'engage la présidentielle, "une vingtaine de propositions" pour passer du "collège petit lycée" au "collège du socle commun". C'est l'une des annnonces faites par Christian Chevalier, secrétaire général, lors de la conférence de rentrée du syndicat. Claire Krepper gère ce dossier. Elle précise qu'il n'est pas question de revenir sur les acquis du collège unique, ni sur l'accueil de tous les élèves, mais que certaines propositions, sur le temps de travail des enseignants ou la définition des champs disciplinaires pourraient "décoiffer". 

Autre dossier pour le SE, le statut des écoles, puisque le député UMP Frédéric Reiss, ancien professeur de mathématiques, a été chargé au mois de mars d'une mission sur le sujet. "Faut-il transformer les écoles ou les groupements d'écoles en établissements publics? Nous n'y sommes pas défavorables", explique Christian Chevalier, qui pose néanmoins plusieurs conditions, il ne faudrait notamment pas que la mesure soit imposée aux acteurs de terrain ou que le conseil d'administration soit présidé par le maire.

Pour ce qui est des rythmes scolaires, comme le SNUIPP (voir SNUIPP: "le climat scolaire, une question que nous devrions aborder" (S. Sihr)), le SE demande que la question porte sur l'ensemble du système éducatif, et non pas seulement sur le 1er degré, et que soient examinées les journées, les semaines et les années. Il veut entrer "de façon positive" dans le débat, mais il faudra avancer "à petits pas". Cette question amène en effet à en poser bien d'autres, sur les programmes par exemple, s'il s'avère qu'ils sont trop lourds, et incompatibles avec un nouveau calendrier.

Le SE est en revanche très inquiet des conditions de la rentrée pour les enseignants stagiaires, surtout dans le second degré, puisque dans 7 académies, ils assureront immédiatement 18h. de cours, et dans les autres 15 à 16h. Leur titularisation reposera de fait sur l'avis d'une seule personne, son tuteur, qui aura "un droit de vie ou de mort sur son avenir professionnel". Il s'inquiète aussi de la mise en place de la réforme des lycées, puisque certaines académies auraient volontiers sacrifié les enseignements facultatifs, du type "atelier théâtre", coûteux en heures mais qui donnent au projet éducatif de l'établissement sa "coloration".

Le SE doit encore préparer les élections professionnelles, qui auront lieu le 20 octobre 2011, selon les nouvelles règles de représentativité qui vont profondément modifier le paysage syndical.

 

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