Collèges mal-aimés: y implanter des options rares ou travailler sur la sécurité?
Paru dans Scolaire le vendredi 02 juillet 2010.
Le Parisien (cité par l'OZP) évoque deux perspectives, celle du département et celle de l'inspecteur d'académie, pour remédier à la baisse de la fréquentation d'une quinzaine de collèges (sur 104), victimes de l'assouplissement de la carte scolaire. Le premier propose de "mettre de l’excellence" dans les établissements "dépeuplés": espaces numériques de travail, plus d’échanges avec des musées, plus d’espaces parents, mais aussi y "proposer des options rares comme le chinois, l’arabe, le grec…". Réponse de l'inspecteur d'académie: l’introduction d’options rares n’est pas une solution. "C’est sur les questions de vie scolaire qu’il faut travailler. Les parents nous interpellent aussi souvent sur les problèmes de sécurité domicile-collège dans les quartiers…"
A Cachan, le collège Paul-Bert, situé près de la mairie, comptait cette année 539 élèves pour une capacité de 500, "tandis que le collège Victor-Hugo, situé à 400 m et près d’une cité, comptabilisait 426 adolescents pour une capacité de 600".