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“Combien de classes se retrouveront sans professeur·e à la rentrée ?“ (SNUIPP-FSU)

Paru dans Scolaire le lundi 09 mai 2022.

“Combien de classes se retrouveront sans professeur·e à la rentrée ?“, interroge le SNUIPP-FSU dans un communiqué évoquant un métier d'enseignant du 1er degré qui “n'attire plus“.

Alors que le ministère proposait récemment un bilan des réformes des cinq années passées (voir ToutEduc ici), le syndicat FSU des enseignants de l'école primaire s'inquiète d'une crise du recrutement “devenue systémique“.

Est dénoncé un “mépris affiché pour les futures enseignant.e.s du premier degré“, avec la publication très tardive (le 1er avril, soit quatre jours avant le début des épreuves), de la répartition académique des 9 888 places offertes au concours, alors que celle concernant le CAPES “est connue, elle, depuis novembre.“

Hausse du nombre de postes dans des académies qui avaient subi une baisse en 2021, et inversement : le SNUIPP-FSU fustige en outre des “choix discutables“ ayant guidé cette répartition, et estime que “cette politique de ‘yoyo‘ opaque est délétère en matière d'attractivité“.

Si les résultats d'admissibilité sont petit à petit connus, le syndicat explique que “le nombre de candidat.e.s inscrit.e.s depuis novembre n’a lui toujours pas été communiqué officiellement“. Il pense d'ailleurs que “le taux de présent.e.s aux premières épreuves sera l’un des plus bas de l’histoire du concours de recrutement des professeurs des écoles“, et s'inquiète de chiffres “qui font craindre le pire : des académies qui chaque année pourvoient tous les postes offerts pourraient effectivement ne pas faire le plein.“

En laissant des postes au concours non pourvus, en établissant des listes complémentaires insuffisantes voire inexistantes, pour le SNUIPP-FSU “la volonté est bien de favoriser le recours aux contractuels et pourtant les rectorats peinent à en recruter.“

Est ainsi demandé au futur gouvernement “un plan pluriannuel de recrutements, des pré-recrutements dès la 1ère année de licence, un concours en fin de 3ème année de licence suivi de deux années de formation pleine et entière reconnue par un master et une formation continuée après la titularisation“, ou encore une revalorisation conséquente des salaires et une amélioration des conditions de travail“.

Le communiqué ici

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