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Bac / Epreuves de spécialité : “Le ministère n’a pas pris la mesure du travail que cela représente“ pour les enseignants (SNES-FSU)

Paru dans Scolaire le mercredi 20 avril 2022.

“A moins d’un mois des épreuves de spécialité, les règles de la session 2022 du bac sont toujours soumises aux interprétations locales fluctuantes“, dénonce le SNES dans un communiqué de presse. Le ministère avait annoncé fin janvier une modification du calendrier des examens, et des aménagements concernant les épreuves de spécialité et les épreuves anticipées de français du baccalauréat (voir ToutEduc ici).

Le syndicat FSU du second degré indique que les épreuves de spécialité se concentrent entre le 11 mai et le 3 juin, les procédures de remontée des notes se terminent le 17 juin, et précise que les dates des épreuves orales pratiques de même que les délais de correction sont fixés par chaque recteur.

Il s'inquiète cependant, alors que la dématérialisation des corrections n’exclut pas les réunions d’entente et les commissions d’harmonisation, et que certaines seraient déjà annoncées en ‘visio‘, d'un possible “verrouillage des échanges entre collègues, comme ce fut le cas l’année dernière dans certaines académies".

Le SNES-FSU se demande également “comment pourront être menées de front toutes ces réunions, les corrections, les épreuves orales, pratiques et expérimentales, tout en continuant les cours". Et “même si les rectorats jurent pouvoir constituer des lots homogènes ne mêlant pas les copies des épreuves du premier jour avec celles du second“, il ajoute encore que le doublement des sujets, afin de permettre l’organisation de l’examen écrit sur moins de trois jours, “complexifie les corrections“.

Le syndicat majoritaire des enseignants du second degré estime ainsi que le ministère “n’a pas pris la mesure du travail que cela représente“, et réclame “du temps pour assurer toutes les missions liées à l’examen“, avec des décharges de cours. Sont en effet fustigés “des ajustements au fil de l’eau et des flottements sur les modalités de correction comme d’indemnisation“, signe d'un baccalauréat version Jean-Michel Blanquer qui au final “n’aura jamais été mis en place“.

Enfin, l'organisation syndicale tacle le Grand oral (fixé entre 20 juin et le 1er juillet), qui “fait figure d’objet non identifié“ dans “le film à rebondissements du bac Blanquer“. Elle souhaite que le jury ne comporte plus de non spécialistes, et voudrait recentrer l'épreuve sur les enseignements disciplinaires et supprimer la dernière partie en forme d’entretien de motivation concernant le projet personnel du candidat.

Le communiqué du SNES-FSU ici

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