Les pays européens s'engagent sur les garanties données aux enfants, et préparent l'arrivée d'enfants ukrainiens
Paru dans Petite enfance, Scolaire, Périscolaire, Justice le vendredi 04 mars 2022.
Les pays européens dans lesquels la situation des enfants est la plus précaire s'engagent à consacrer au moins 5% des fonds du "fonds social européen +" à l'améliorer et chaque Etat rendra avant la fin mars son plan d'action pour l'enfance jusqu'à 2030. Ce sont les deux principales conclusions de la "Conférence ministérielle", réunie à Paris ce 4 mars dans le cadre de la présidence française de l'Union, neuf mois après l’adoption par le Conseil en juin 2021 de la "Garantie européenne pour l’enfance".
Adrien Taquet, secrétaire d'Etat en charge de l'enfance et des familles qui en rendait compte, fait valoir qu'en Europe, "près d'un enfant sur quatre est en situation de pauvreté ou exposé au risque de pauvreté ou d'exclusion sociale" et si les Etats s'engagent sur de grands objectifs pour "faire reculer la pauvreté", la conférence a également mis en évidence des "problèmes très précis" : "leur garantir un accès effectif à des structures d'éducation et d'accueil adaptées à leurs besoins", "lutter contre le décrochage", leur proposer "des activités extra-scolaires", leur assurer une alimentation de qualité", garantir pour eux et leur famille des logements "adéquats", où ils soient "en sécurité et au chaud".
Il s'agit, ajoute Adrien Taquet, de "briser les inégalités de destin" et d'accorder une "attention particulière" aux enfants en situation de handicap ainsi qu'à leur santé mentale, mais aussi aux familles monoparentales.
Les pays européens doivent également préparer l'arrivée des enfants ukrainiens.