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Les "villes éducatrices" veulent être associées à la construction d'un autre avenir pour l'éducation

Paru dans Scolaire, Périscolaire le jeudi 16 avril 2020.

"Nous demandons au ministre de l’Éducation nationale de prononcer simplement et clairement l'arrêt de la poursuite des programmes", écrivent dans un communiqué les élu-e-s délégué-e-s à l’Éducation du RFVE (réseau français des villes éducatrices) au terme d'une vigoureuse dénonciation de la "continuité pédagogique" qualifiée de "leurre qui risque de laisser des séquelles profondes et durables dans notre service public d'éducation". Le RFVE accuse Jean-Michel Blanquer d'en avoir fait un "élément de langage" et de "confondre l’objectif annoncé avec le résultat obtenu".

Il existe en effet "un risque très fort de voir les inégalités se creuser" pour les familles qui "n’ont pas les moyens d’identifier les attendus de l’école" tandis que les enseignants, "qui reçoivent une pression très forte de leur institution", "n’ont pas les moyens d’assurer cette mission de manière sereine, maitrisée et efficace". Mais surtout, "en accolant les termes 'continuité pédagogique' et 'numérique', le ministre "insuffle une confusion entre 'la pédagogie' et 'les supports pédagogiques' (...). La distribution de matériel informatique (...) n’est qu’un pis-aller, pas une solution satisfaisante (...). L’enseignement, qui ne peut être qu’en présentiel, ne se réduit pas à des fiches de cours et de devoirs transmises par mail ou par courrier."

Il faut donc "impérativement stopper la course aux apprentissages" mais aussi "changer de logiciel en politique", ce qui suppose que le ministre consulte "les collectivités pour mettre en place une stratégie et des modèles d’interventions publiques adaptés à la crise sanitaire". Les fonctions des élus, font-ils valoir "ne se réduisent pas à la gestion du quotidien", elles ont "un caractère éminemment politique". C'est avec eux "qu’il faut gérer la crise", mais aussi anticiper les cahots que va provoquer une "longue période de récession" et imaginer un futur qui "n’aboutirait plus à une telle réalité".

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