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Voie professionnelle et alternance : les formations, la taxe d'apprentissage, les apprentis de l'agriculture

Paru dans Scolaire, Orientation le jeudi 09 avril 2020.

A l'occasion du Conseil supérieur de l'éducation réuni virtuellement mardi 7 avril, le ministre a imposé "des décisions hors sol et encore plus absurdes en cette période", estime le SNUEP. Le syndicat FSU de l'enseignement professionnel dénonce la suppression du BEP (brevet d’études professionnelles), la généralisation des familles de métiers, l'alourdissement des épreuves du bac pro et réclame "un grand plan d’investissement notamment en postes, donc en personnels", car les jeunes scolarisés en LP "auront encore plus besoin d’heures de formation et d’accompagnement" et qu'ils seront "nombreux à ne pas trouver de contrat d'apprentissage (...) du fait des difficultés économiques accrues des petites et moyennes entreprises."

Le SNUEP dénonce d'autre part un arrêté publié le 27 mars (ici) ajoutant "deux organismes aux 58 habilités à percevoir le solde de la taxe d’apprentissage", l’association Nos quartiers ont du talent qui s'adresse à des jeunes déjà diplômés de l’enseignement supérieur et le Renasup, le Réseau national d'enseignement supérieur privé : "Augmenter encore le nombre de bénéficiaires est synonyme de baisse des versements pour les lycées professionnels publics", alors que la part de la taxe d'apprentissage dont peuvent bénéficier les LP a déjà été réduite : "Que restera-il pour les élèves les plus fragiles ?"

Par ailleurs, les syndicats CGT, FEP-CFDT, FO, UNSA, CFTC, SUD de l'enseignement agricole, la PEEP et la FCPE et la Confédération Paysanne, dans un communiqué commun "interpellent le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation sur la situation des apprenti.e.s et des alternant.e.s en formation initiale dans l'enseignement agricole" alors que les établissements de formations agricoles publics et privés les ont renvoyés en entreprise pour toute la période de confinement. "Beaucoup d'entre eux - elles continuent de travailler au moins 35 heures par semaine y compris les semaines où ils - elles seraient censé.es être en centre de formation", ce qui interdit toute "continuité pédagogique" tandis que leur sécurité n'est pas garantie.

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