Débat sur le ryhtme scolaire: Un appel à la création d'une mission gouvernementale. (Paul Bron dans Le Monde)
Paru dans Scolaire le samedi 10 avril 2010.
"Actuellement, la seule possibilité de déroger à la semaine de quatre jours dépend d'une décision majoritaire du conseil d'école. On peut facilement comprendre la difficulté de concilier les opinions de tous les acteurs : enseignants, parents, commune, sur des enjeux aussi essentiels", explique Paul Bron, adjoint au maire de Grenoble, dans Le Monde daté du 8 avril. Le changement d'organisation de la semaine scolaire suppose en effet l'implication de divers acteurs : l'équipe enseignante (repositionner les emplois du temps), la commune (reconsidérer les activités périscolaires et assurer le relais éducatif des centres de loisirs le mercredi après-midi); les associations (différer leurs offres du mercredi matin), les parents d'élèves (repenser le mode de garde des enfants).
La mise à plat des intérêts, parfois contradictoires, de chacun s'avère nécessaire pour Paul Bron. "Il serait illusoire de demander à chaque conseil d'école de s'engager dans une telle démarche", estime l'adjoint qui juge adéquat la création d'une mission gouvernementale, associant tous les partenaires éducatifs concernés par le réaménagement du temps scolaire. "Cela permettra sans doute d'apaiser les colères et de proposer des pistes qui respectent le rythme de vie des enfants et de leur famille."