Accueil de la petite enfance : les inquiétudes des PEP
Paru dans Petite enfance, Périscolaire le dimanche 28 avril 2019.
Les PEP appellent à "une réflexion globale sur l’accompagnement de la petite enfance". La fédération s’inquiète des débats actuels sur l’abaissement des taux d’encadrement et sur la modification du ratio entre les professionnels qualifiés et professionnels diplômés. L'article 50 de la loi ESSOC (un "État au service d'une société de confiance", ici) prévoit en effet que le Gouvernement est autorisé à prendre par ordonnances toute mesure "afin de faciliter l'implantation, le développement et le maintien de modes d'accueil de la petite enfance" en simplifiant les dispositions qui leur sont applicables, en prévoyant des dérogations et des expérimentations. Ces ordonnances pourraient notamment permettre "une dégradation des conditions d’accueil" qui impacterait "plus particulièrement l’accueil des enfants à besoins spécifiques" et poserait question pour le "repérage précoce des situations de handicap" ou pour "les possibilités d’accompagnements médico-sociaux et sanitaire au sein des structures". La FG PEP rappelle qu'elle est "investie dans la gestion de nombreuses structures d’accueil du jeune enfant (crèches, multi-accueil…)" et qu'elle constitue le "1er réseau associatif national de CAMSP (centres d'action médico-sociale précoce) et de CMPP (centres médico-psycho-pédagogiques)".
Le réseau lance par ailleurs "sa marque de colos et séjours enfants et ados", "PEP Attitude" pour rassembler sous une dénomination commune l'ensemble des 420 séjours que proposent les PEP pour les enfants et jeunes de 4 à 17 ans : "Au total, ce sont plus de 20 000 enfants qui partent chaque année en colonies de vacances, 100 000 dans le cadre des classes de découvertes et 45 000 personnes en séjours de groupes" (ici).