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Enseignante "braquée" : la FCPE dénonce la baisse du nombre de postes, le SGEN demande le soutien de la hiérarchie, les "patriotes" la révision de l'ordonnance de 45

Paru dans Scolaire le lundi 22 octobre 2018.

L'affaire de l'enseignante du lycée Edouard Branly de Créteil, menacée avec une arme de poing (factice) ainsi que les déclarations de Jean-Michel Blanquer (voir ToutEduc ici) provoquent de nombreuses réactions. En voici trois.

Pour la FCPE, qui évoque un "emballement médiatique", les propos du ministre de l'Education nationale proposant aux lycées qui le souhaitent d'interdire le téléphone portable pour éviter l'enregistrement et la diffusion de tels faits, constituent un "aveu d’impuissance". La fédération de parents d'élèves assure l'enseignante de son "total soutien", mais regrette "le retentissement dont cette affaire fait l’objet, sans qu’aucune question ne soit posée sur la responsabilité de l’institution scolaire" tandis que la réduction du nombre de postes dans le secondaire est un "coup porté au système éducatif et à son efficacité".

Le SGEN-CFDT apporte également son soutien à l'enseignante et "à toute la communauté éducative (personnels, élèves et parents d’élèves) de cet établissement" qui "doit faire face à l'emballement médiatique". Mais "la parole qui se libère sur les violences subies par des personnels de l’Éducation nationale dans l’exercice de leurs fonctions indique qu’il faut encore progresser dans la capacité collective au sein de notre institution à regarder en face ces situations. Il faut que chacun et chacune puisse donner l’alarme sans craindre le manque de soutien institutionnel."

Le collectif Racine (proche de Florian Philippot) estime que "la délinquance scolaire" est "devenue la norme" et considère qu'il faut "rompre avec la culture du silence". La "sanctuarisation des établissements scolaires" passe par la mise en place de portiques de sécurité et de la vidéosurveillance tandis que les mesures d'exclusion définitive pourraient se doubler de mesures "d’éloignement et de placement dans un établissement distant doté d’internat". Il demande aussi la révision de l’ordonnance de 1945 relative à la délinquance des mineurs, "dont la responsabilité pénale doit être accrue"...

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