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Les colères du 1er degré : les directeurs d'école, les écoles rurales, pour les rythmes scolaires à Paris

Paru dans Scolaire le vendredi 16 mars 2018.

Le SE lance "une semaine de la direction d'école". Le syndicat UNSA des enseignants estime que "les directeurs d'école n'en peuvent plus de ne pas avoir reçu le début d'une réponse aux questions qu'ils posent au ministre, alors que le dossier lui a été adressé dès sa nomination". L'organisation syndicale espère toucher Jean-Michel Blanquer, mais elle invite aussi les directeurs d'école maternelle et élémentaire à télécharger et à distribuer aux parents et aux élus un flyer qui liste les tâches qui leur incombent. Elles sont si nombreuses que plus de 4 sur 5 arrivent au soir sans avoir fait tout ce qu'ils avaient prévu, après des journées de 10h. Souvent chargés de classe, ils sont régulièrement interrompus, et leurs élèves dérangés dans leur travail, par la nécessité d'aller ouvrir une porte, de recevoir un visiteur... De plus, ils sont alors obligés de laisser leurs élèves seuls, ou d'envoyer un élève seul, ce qui est, de toute façon, illégal. Et, pour ceux qui en avaient, ils vont perdre l'aide administrative apportée par un "contrat aidé" (ici)

Le SNUIPP conteste formellement les affirmations du Gouvernement sur les fermetures de classes dans les territoires ruraux. Le syndicat FSU du 1er degré entend rétablir "la vérité des faits et des chiffres" tandis que Jean-Michel Blanquer affirme que le taux d’encadrement est en hausse dans toute la France, avec "seulement 207 classes fermées en milieu rural liées à une démographie en baisse". Or, selon les données que l'organisation syndicale a collectées, on compterait "1 097 fermetures dans les écoles rurales pour seulement 289 ouvertures". Les seuls départements où le solde serait positif sont l'Ardèche, la Haute-Garonne, le Morbihan et le Rhône (voir ici). En cause, le dédoublement des CP et des CE1 en REP+ et des CP en REP qui "consommera environ 6 200 postes.

La section parisienne du SNUDI "appelle les enseignants du 1er degré parisiens à se rassembler à la Mairie de Paris mercredi 21 mars à 14h". Le syndicat FO du 1er degré dénonce le maintien de la réforme des rythmes scolaires "qui désorganise l’école publique et impose la confusion entre le scolaire et le périscolaire", ainsi qu' "une dégradation des conditions d’enseignement et des conditions de travail des personnels". L'organisation syndicale dénonce en outre des problèmes "de rupture de rythme, de perte de repères, de fatigue accrue des élèves (...), de confiscation des salles de classe, de dégradation du matériel scolaire, de remise en cause des droits et fonctions statutaires des enseignants" (ici).

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