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Rentrée dans le 1er degré : réactions des syndicats (SNE, SNCL, SNUIPP, FSU), de la FCPE, des maires ruraux

Paru dans Scolaire, Périscolaire le vendredi 01 septembre 2017.

Pour le SNE,"le pragmatisme retrouvé est une bonne nouvelle". Le syndicat CSEN des écoles liste parmi les premières décisions de Jean-Michel Blanquer qu'il considère comme positives : "priorité au primaire et budget en hausse, semaine de quatre jours pour un tiers de écoles – ceci n’est qu’un début - , réhabilitation du redoublement comme option possible, focalisation sur les apprentissages fondamentaux, liberté et responsabilité pour les acteurs…". Toutefois l'homologue du SNALC pour le 1er degré s'inquiète de "la disparition de 23 000 contrats aidés pour l’aide administrative des directeurs" et de "l’augmentation de la CSG" pour les enseignants.

En revanche le SNCL considère que le ministre de l'Education nationale "revient sur d'anciennes fractures pour le seul plaisir de la polémique". Le syndicat FAEN estime qu'il "annonce comme une certitude irréfutable ce qui devrait raisonnablement rester du domaine de l'ambition (100 % de réussite au CP), rouvre des plaies douloureuses qui commençaient à peine à cicatriser (semaine de 4 jours ou 4,5 jours) (...) mais [que] le pire est peut-être à venir dans ce qui n'a pas encore été annoncé clairement (...) : le recrutement des enseignants par les chefs d'établissement (...) [et] une réforme du lycée (...) qui permettrait de récupérer des volumes horaires importants."

Le SNUIPP pour sa part est perplexe après que "le ministère a fait le choix de renouer avec des évaluations nationales standardisées". Le syndicat FSU du 1er degré s'interroge sur "la finalité des évaluations" prévues pour le . "En quoi peuvent-elles aider les élèves et leurs enseignants ? Serviront-elles à classer les écoles ?", ne risquent-elles pas "d’exercer une forte pression sur l’école maternelle" ? De plus, "en lecture, les évaluations présentées sont centrées sur la correspondance entre la lettre et le son (...)" ce qui fait dire au syndicat que le ministère "réduit la lecture au simple décodage". Le SNUIPP "demande que ces évaluations soient à disposition des équipes, que les enseignants puissent les adapter au contexte de la classe et s’en emparer s’ils le jugent utile".

Les parents de la FCPE de leur côté lancent "un appel solennel au ministre de l’Education nationale pour maintenir les 23 000 emplois aidés" et "se demandent combien d’écoles resteront fermées à la rentrée en métropole, comme cela a été le cas dans les outre-mer" et ce qu'il en sera "de l’aide indispensable qu’apportaient ces personnels en contrats aidés dans l’organisation des temps périscolaires et des centres de loisirs".

Le président de l'association des maires ruraux "a rencontré ce mercredi [30 août] le ministre de l’Education nationale, et lui a fait part de "l’exigence de maintenir l’intégralité des emplois aidés intervenant en milieu scolaire". Il a proposé que "le volume global du fonds d’accompagnement lié aux activités périscolaires soit maintenu et désormais réparti entre les communes qui ont décidé de maintenir à 4 jours et demi la semaine scolaire". Il s'inquiète par ailleurs de voir sortir "de nombreuses communes du zonage ZRR [zone de revitalisation rurale]", ce qui pourrait avoir pour conséquence une diminution du montant de l’aide par élève. Il appelle "l’Etat à sortir de la logique de seuil dans le cadre des 'conventions ruralité' que le ministère souhaite étendre à 26 départements supplémentaires". Il souhaite de plus que le CDEN [Conseil départemental de l’Education nationale] devienne "un véritable outil de réflexion, de concertation et de vision prospective sur l’éducation".

L'AMF pour sa part "demande solennellement au Gouvernement de prendre immédiatement les mesures adéquates pour le bon déroulement de la rentrée scolaire". L'association des maires de France évoque "de très nombreuses remontées du terrain" relatives à "la baisse, sans préavis, des contrats aidés" et fait "état "d’une absence totale de concertation et d’information préalable des élus" alos que ces emplois sont indispensables "pour assurer notamment la mise en oeuvre des activités périscolaires dont les Tap/Nap, l'accompagnement des enfants en situation de handicap, l'organisation de la pause méridienne, l'entretien des locaux, etc…"sertion.

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