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Voie technologique: grande inquiétude au SNES

Paru dans Scolaire, Orientation le vendredi 29 janvier 2010.

"Je ne vois pas ce qu'on va pouvoir faire!" s'exclame une enseignante de la voie technologique lors des assises que le SNES-FSU organisait ce vendredi 29 janvier afin "de promouvoir" ces enseignements. En effet, les élèves de seconde ne pourront plus choisir, théoriquement, qu'une seule option d'une heure et demie, au lieu de 3h., et sans que les dédoublements soient assurés. Comment fera-t-elle en si peu de temps pour donner le goût d'une discipline technologique? Mais au-delà, d'autres inquiétudes s'expriment. Le Gouvernement a certes renoncé à créer, pour les première et terminale, une seule voie, générale et technologique, dont les enseignements généraux ne seraient pas spécifiques. Mais beaucoup au SNES craignent que ce ne soit que partie remise, d'autant que la réforme annoncée des séries STI (sciences et technologies industrielles) et STL (sciences et technologies de laboratoire) est encore très incertaine. Le schéma qui aurait la préférence de Luc Chatel prévoirait la réduction à 3 ou 4 des sections STI et à 2, en terminale uniquement, de la série STL, mais les hésitations perdureraient.

Or l'enseignement technologique perd actuellement des élèves, sauf, fait-on valoir au SNES, sur des champs professionnels parfaitement identifiés, comme l'optique, qui disparaîtrait au profit de domaines transversaux, dont la définition serait trop abstraite pour attirer des jeunes pressés d'échapper à un enseignement conceptuel.

Et au-delà de préoccupations "corporatistes", mais légitimes, d'enseignants qui craignent de perdre des heures de cours ou de voir se dégrader leurs conditions de travail, une autre inquiétude s'exprime dans les prises de parole de la salle: Le Gouvernement n'aurait-il pas renoncé à l'objectif des 80% au niveau bac, au profit d'un autre, 50% à niveau bac+2 et plus? Dès lors seraient sacrifiés quelque 30% des élèves que l'enseignement général rebute, mais qui ne sont pas pour autant tentés par un "bac pro"!

Lire aussi Grève du 21: les sensibilités du SNES, de l'UNSA et du SGEN..., "Grève du 21, les sensibilités du SNES, de l'UNSA, du SGEN..."

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