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Histoire: la bataille fait rage

Paru dans Scolaire le lundi 07 décembre 2009.

Le Journal du Dimanche daté du 6 décembre titre sur une pleine page "Il faut sauver l'histoire", relayant ainsi l'appel lancé par l'APHG (l'Association des professeurs d'histoire-géographie) pour qui le caractère optionnel de l'enseignement de l'histoire en Terminale S, prévu par la réforme du lycée, marque "une volonté de rupture avec les humanités" et "une vision utilitariste de la société". Une pétition a recueilli les signatures d'Alain Finkielkraut, de Mona Ozouf, de Benjamin Stora, d'Antoine Prost..., et les soutiens de Laure Adler, de Martine Aubry, de Cécile Duflot, de Michel Onfray, d'Hervé Mariton, de Philippe Meirieu...

L'hebdomadaire donne rapidement la parole à un conseiller du ministre, qui souligne "la place prépondérante que la matière prendra en première", mais ne donne pas le détail des horaires. Le voici. En seconde, l'histoire géographie, actuellement à 3h30/semaine perd une 1/2 heure. En première, elle est à 4h en L et ES, et 2h30 en S, elle passe à 4 h pour toute les série. En terminale, elle était à 4h en L et ES, à 2h30 en S, elle se maintient à 4h en L et ES et devient optionnelle (2 h) en S. Donc un élève de S qui ne prend pas l'option perd, sur les trois années, 1h30/semaine. Celui qui prend l'option gagne 1/2h. Les autres bacheliers perdent une 1/2 h en seconde. Voir à ce sujet les sites d'Eduscol (pour les horaires actuels) et education.gouv. pour les horaires prévus. Le Café fait remarquer que "l'histoire-géographie était absente des programmes de terminale scientifique (série C) avant 1976" et qu'elle est aujourd'hui "absente dans plusieurs séries technologiques".

Indépendamment de tout comptage des heures, on peut simplement constater que toute réforme du lycée, à moins qu'elle n'augmente le nombre des heures de cours, trouve toujours en face d'elle, plus encore que les syndicats enseignants, les "associations de spécialistes", que certains appellent avec un peu de mépris les "lobbys disciplinaires". Luc Chatel aurait-il décidé de les affronter, contre une partie de sa majorité, ou ignorait-il l'histoire récente de son propre ministère?

 

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