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 Nouvel article mis en ligne 

» Mobilisation lycéenne : plusieurs syndicats, ainsi que la FCPE, appellent le gouvernement à donner des réponses "urgentes" aux revendications des jeunes jugées "légitimes"

Paru dans Scolaire, Orientation le jeudi 06 décembre 2018.

Si tous n'apportent pas un soutien uniforme aux revendications actuellement portées par le mouvement lycéen lancé depuis le 30 novembre dans toute la France, et condamnent les violences qui ont pu survenir de part et d'autres, jeunes et forces de l'ordre, l'ensemble des syndicats semblent unanimes sur un point : le gouvernement doit prendre des mesures "d'urgence" et renouer le dialogue avec ces jeunes dont le sentiment "d'incertitude" et "d'injustice" leur semble légitime. C'est entre autres ce que l'on peut le lire sur un communiqué du SGEN-CFDT en date de ce jeudi 6 décembre 2018, alors que perturbations et blocages d'établissements se poursuivent dans plusieurs villes. Lancé vendredi dernier notamment à l'initiative des trois plus importantes organisations lycéennes, l'UNL (Union nationale lycéenne), le SGL (Syndicat général des lycéens) et la FIDL (Fédération indépendante et démocratique lycéenne), le mouvement se mobilise notamment contre la réforme du baccalauréat et Parcoursup.

En tête des syndicats qui apportent leur soutien aux lycéens figurent le SNES et le SNESUP, syndicats du secondaire et du supérieur affiliés à la FSU. Inquiet de la "gradation dans l'expression de la colère des lycéens" mais colère qu'il juge "légitime" même s'il condamne "les violences de celles et ceux qui s'en prennent aux personnes et aux biens comme celles d'une répression policière disproportionnée", le premier syndicat appelle à "redonner de l'espace à la négociation en recevant les organisations de jeunesse et les organisations syndicales, en donnant des signes sur Parcoursup, sur la réforme des lycées et du baccalauréat" et "plus de justice sociale à l'École".

Sans dialogue, "le risque de la multiplication d'incidents très graves"

Le SNESUP, qui juge également les revendications totalement justifiées, dénonce l' "orientation précoce, dès la classe de seconde" qui va être instaurée par la réforme du baccalauréat "au nom d'un prétendu choix d'un 'parcours personnalisé'", mais aussi un enseignement général "sacrifié" et un apprentissage "largement confié aux entreprises" dans les lycées professionnels, ainsi qu'une sélection à l'entrée de l'enseignement supérieur qui "renforce les discriminations sociales".

Ces syndicats estiment que par le refus du dialogue avec les organisations lycéennes, le ministre "attise les colères, porte une part de responsabilité et prend le risque de la multiplication d'incidents très graves", peut-on lire dans le communiqué de ce jour du SNES. Ils sont rejoints en ce sens par la FCPE qui invite par ailleurs à ce que le ministre donne "aux forces de l'ordre des consignes pour que les lycéens soient protégés et puissent manifester en toute sécurité sans qu'aucun d'entre eux ne finisse à terre".

Invitations à rejoindre la mobilisation lycéenne

Le SGEN-CFDT dénonce de son côté une "réforme du lycée bâclée" et à ce titre des "incohérences majeures" qui expliquent, selon lui, l' "inquiétude légitime", tout comme "l'absence de mesures significatives pour améliorer et mieux accompagner des parcours d'études et de formation des jeunes" et des messages dévalorisants pour la jeunesse, à l'instar du "discours persistant sur le niveau qui baisse et la supposée perte des valeurs républicaines" ou encore "la mise en œuvre d'un service national universel coûteux".

Comme le SNESUP qui invitait, dès le 3 décembre, les personnels des universités "à être aux côtés des étudiants et lycéens, pour la défense d'une université publique, gratuite et ouverte, sans sélection ni discrimination", SUD-Éducation, qui dénonce un "déploiement policier hors-norme devant les établissements, gaz lacrymogène, matraquage, tir tendu de flash-ball" et des "tentatives d'intimidation et de répression perpétrées par le ministère", "appelle les enseignants à se mettre en grève pour rejoindre les lycéens en lutte contre les réformes réactionnaires, libérales et de tri social de Blanquer" et "à participer dès vendredi 7 décembre aux manifestations lycéennes".

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