Scolaire » Recherches et publications

Lecture : augmentation du nombre de jeunes en difficulté (DEPP, journée Défense et Citoyenneté)

Paru dans Scolaire le mardi 06 juin 2023.

Alors qu'en 2020, 78,6 % des jeunes Français participant à la journée Défense et Citoyenneté (aux alentours de 17 ans, ndlr) étaient considérés comme des "lecteurs efficaces", c'était le cas de 78,9 % d'entre eux l'année dernière. Mais la proportion des jeunes connaissant des "difficultés sévères" a également crû de trois dizièmes de point, passant de 4,6 à 4,9 %, comme le révèle une note de la DEPP, comparée à celle de 2021. La part des très bons lecteurs a en revanche nettement augmenté, passant de 60 à 65 %. (63 % des garçons, 67 % des filles).

La note d'information du service statistique de l'Education nationale reprend, comme précédemment, la répartition des jeunes en 8 groupes. Ceux du 1er groupe (3 %) "n’ont pas installé les mécanismes de base de traitement du langage écrit", ceux du groupe 2 (2 %) font à peine mieux et sont également considérés comme étant en situation d'illettrisme. Les jeunes des niveaux 3 et 4 (un peu plus de 6 %, contre un peu moins de 5% en 2020) ne comprennent pas, ou mal ce qu’ils lisent. Viennent ensuite 10 % de lecteurs (groupes 5a et 5b) pour lesquels "la lecture reste une activité laborieuse, mais qu’ils savent mettre en œuvre pour en tirer profit"; certains ont des difficultés de déchiffrage.

Même s'ils sont considérés comme des lecteurs efficaces, les 13,7 % de jeunes du groupe 5c sont gênés par "une mauvaise automatisation des mécanismes de base de la lecture (décodage, identification des mots)". Les jeunes du profil 5d (63,4 % des garçons, 67 % des filles) ""possèdent tous les atouts pour maîtriser la diversité des écrits".

Même si les comparaisons entre les départements doivent être "maniées avec précautions" du fait notamment de taux très variables de jeunes immigrés qui ne participent pas à ces journées, les différences sont importantes. "La part des jeunes en difficulté de lecture (groupes 1 à 4) s’élève à 15,7 % dans l’Aisne, 13,2 % dans la Somme et 12,8 % dans l’Aube. Elle atteint aussi 14,5 % dans la Nièvre et 14,4 % dans l’Yonne. En Île-de-France, la part des jeunes en difficulté varie de 6 % à Paris à 15,5 % en Seine-Saint-Denis. Concernant l’outre-mer, les pourcentages sont nettement plus élevés : 30,4 % pour la Guadeloupe, 28,9 % pour la Martinique, 26,4 % pour La Réunion, 51,8 % en Guyane et 55,7 % à Mayotte."

La note de la DEPP ici, la dépêche de ToutEduc de 2021 ici

« Retour


Vous ne connaissez pas ToutEduc ?

Utilisez notre abonnement découverte gratuit et accédez durant 1 mois à toute l'information des professionnels de l'éducation.

Abonnement d'Essai Gratuit →


* Cette offre est sans engagement pour la suite.

S'abonner à ToutEduc

Abonnez-vous pour accéder à l'intégralité des articles et recevoir : La Lettre ToutEduc

Nos formules d'abonnement →